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infinies. Loin de se décourager cependant, ils s'attachaient, après chaque
tentative, à ces idées nouvelles avec l'ardeur et la persistance de gens
convaincus. <span id=Langres1>Nous allons les voir à l'œuvre dans la cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Langres|Langres]],
l'un des monuments les plus fertiles en enseignements de la France,
et certainement l'un des mieux construits. Là, les traditions antiques
ont une puissance considérable; [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Langres|Langres]] est une ville romaine dans un
pays couvert, il y a quelques siècles encore, de nombreux édifices romains
à peu près intacts. Arrivons au fait qui nous occupe particulièrement,
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voûtes en arcs d'ogive bandées sur le collatéral du sanctuaire. La colonne
monocylindrique, qui, même dans les édifices purement gothiques,
persista si tard, est employée dans le chœur de la cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Langres|Langres]].
Ces colonnes ont les proportions de la colonne corinthienne romaine, et
leur chapiteau est quasi-romain; mais (37) leur tailloir est déjà disposé en
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assez épaisse au mur du sanctuaire; il en résulte que les arcs surélevés
sur ces tailloirs présentent des surfaces gauches et des cônes plutôt que
des demi-cylindres. À la cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Langres|Langres]], les tailloirs des chapiteaux
sont tracés, ainsi que nous l'avons fait observer, en forme de coins, afin
de conserver à l'intrados des archivoltes des surfaces courbes qui sont
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doubleau EH est semblable, comme hauteur et ouverture, à l'arc doubleau
FI, et la ligne de clef IH des remplissages triangulaires n'est point inclinée,
comme à [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Langres|Langres]], de l'extérieur à l'intérieur. De E en K, un second arc
doubleau réunit la colonne E à la pile K, et il reste un triangle KEF facile
à voûter, puisqu'il n'est qu'une portion de remplissage ordinaire. La
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églises importantes de cette époque et de cette province possèdent toutes
une galerie de premier étage voûtée (voy. [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 1, Architecture religieuse|Architecture Religieuse]], [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Cathédrale|Cathédrale]], [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 5, Église|Église]]). Ici, la voûte est rampante, comme celle du bas-côté de la
cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Langres|Langres]], et ce n'est pas sans motifs (voy. le plan B, fig. 41.).
En effet, le formeret C, étant plus large à la base que l'archivolte D,
monte sa clef plus haut, ce qui permet d'ouvrir de grands jours propres à