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{{tiret2|tumul|tueuse}} des rentiers sur l’hôtel de ville, qui visait particulièrement le chancelier Séguier ; les enfants restent seuls à Paris, sous la garde d’une servante, et ils commencent à jouer leur personnage. Jacqueline dédie à la reine de France un petit recueil de poésies qui célèbre la naissance du Dauphin si longtemps attendu, et la beauté des dames de la cour. L’année suivante, dûment stylée par sa sœur aînée, par les amis qui l’entourent, elle met à profit la réputation que lui vaut son jeune talent pour obtenir de Richelieu la rentrée de son père à Paris, préparant ainsi la nomination d’Étienne Pascal comme adjoint à l’Intendant de Normandie.
INTRODUCTION IX


À la fin de l639, Étienne Pascal va s’établir à Rouen. Blaise imprime l’''Essai sur les Coniques'', comme pour
tueuse des rentiers sur l'hôtel de ville, qui visait particu-
marquer sa place parmi les savants de Paris qu’il quittait. Il suit de près les travaux de son père dans un poste de combat où il faut lutter, au point de vue administratif contre les Parlements dépouillés de leurs libertés provinciales, au point de vue fiscal contre les populations accablées par des impôts sans cesse croissants ; tandis
lièrement le chancelier Séguier ; les enfants restent seuls
que Jacqueline, couronnée aux Palinods, voit son nom associé pour un jour à celui de Pierre Corneille, Pascal invente la machine arithmétique. Pendant plusieurs années il s’ingénie à la réalisation pratique de son invention. Enfin, quand le succès est obtenu, il veut s’en servir,
à Paris, sous la garde d'une servante, et ils commencent
conformément au dessein qui inspirait Jacqueline, pour affermir le crédit de son père ; le dessein se manifeste, sinon par la visite que Pascal fit en 1644 à l’hôtel de Condé à Paris, du moins par la dédicace que l’année suivante il envoyait au chancelier Séguier. Telle fut la jeunesse de Blaise et de Jacqueline Pascal : sérieuse, appliquée, toujours tendue vers des efforts qui dépassaient les forces normales de leur âge, mais traversée et réchauffée par les
à jouer leur personnage. Jacqueline dédie à la reine de
France un petit recueil de poésies qui célèbre la naissance
du Dauphin si longtemps attendu, et la beauté des dames
-de la cour. L'année suivante, dûment stylée par sa sœur
aînée, par les amis qui l'entourent, elle met à profit la
réputation que lui vaut son jeune talent pour obtenir de
RicheUeu la rentrée de son père à Paris, préparant ainsi
la nomination d'Etienne Pascal comme adjoint à l'Inten-
dant de Normandie.

A la fm de lôSg, Etienne Pascal va s'établir à Rouen.
Biaise imprime VEssai sur les Coniques, comme pour
marquer sa place parmi les savants de Paris qu'il quit-
tait. Il suit de près les travaux de son père dans un poste
de combat où il faut lutter, au point de vue administra-
tif contre les Parlements dépouillés de leurs libertés pro-
vinciales, au point de vue fiscal contre les populations
accablées par des impôts sans cesse croissants ; tandis
que Jacqueline, couronnée aux Palinods, voit son nom
associé pour un jour à celui de Pierre Corneille, Pascal
invente la machine arithmétique. Pendant plusieurs an-
nées il s'ingénie à la réaUsation pratique de son invention.
Enfin, quand le succès est obtenu, il veut s'en servir,
conformément au dessein qui inspirait Jacqueline, pour
affermir le crédit de son père ; le dessein se manifeste,
sinon par la visite que Pascal fit en 1 644 à l'hôtel de Condé
à Paris, du moins par la dédicace que l'année suivante il
envoyait au chancelier Séguier. Telle fut la jeunesse de
Biaise et de Jacqueline Pascal : sérieuse, appliquée, tou-
jours tendue vers des efforts qui dépassaient les forces
normales de leur âge, mais traversée et réchauffée par les

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