« Le Horla (recueil, Ollendorff 1895)/Les Rois » : différence entre les versions

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– Dis-lui le menu pour lui donner faim !
 
Je découvris sans peine la petite maison de l’ecclésiastique, à côté d’une grande vilaine é
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gliseéglise de briques. Je frappai à coups de poing dans la porte, qui n’avait ni sonnette ni marteau, et une voix forte demanda de l’intérieur :
 
– Qui va là ?
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Tout était prêt. Nous attendions. Nous attendîmes près d’une heure. Une odeur délicieuse de volailles rôties flottait dans toute la maison.
 
Un coup frappé contre le volet nous souleva tous en même temps. Le gros Ponderel courut ouvrir, et, au bout d’une minute à peine, une petite bonne Sœur apparut dans l’encadrement de la porte. Elle était maigre, ridée, timide, et saluait coup sur coup les quatre hussards effarés qui la regardaient entrer. Derrière elle, un bruit de bâtons martelait le pavé du vestibule, et dès qu’elle eut pénétré dans le salon, j’aperçus, l’une suivant l’autre, trois vieilles têtes en bonnet blanc, qui s’en venaient en se balançant avec des mouvements différents, l’une chavirant à droite, tandis que l’autre chavirait à gauche. Et, trois bonnes femmes se présentèrent, boitant, traînant la jambe, estropié{{tiret|estro|piées}}
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es{{tiret2|estro|piées}} par les maladies et déformées par la vieillesse, trois infirmes hors de service, les trois seules pensionnaires capables de marcher encore de l’établissement hospitalier que dirigeait la Sœur Saint-Benoît.
 
Elle s’était retournée vers ses invalides, pleine de sollicitude pour elles ; puis, voyant mes galons de maréchal des logis, elle me dit :
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– Ah ! quelle vilaine chose, dit-il.
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