« Le Horla (recueil, Ollendorff 1895)/Le Marquis de Fumerol » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
ThomasBot (discussion | contributions)
m ThomasV: match
ThomasV (discussion | contributions)
Aucun résumé des modifications
Ligne 47 :
 
– Vous avez raison, dit mon père. Faites suivant votre inspiration, ma chère amie.
 
Un
==[[Page:Maupassant - Le Horla.djvu/153]]==
 
Un quart d’heure plus tard, l’abbé Poivron entrait dans le salon, et la situation fut exposée, analysée, discutée sous toutes ses faces.
 
Si le marquis de Fumerol, un des grands noms de France, mourait sans les secours de la religion, le coup assurément serait terrible pour la noblesse en général et pour le comte de Tourneville en particulier. Les libres-penseurs triompheraient. Les mauvais journaux chanteraient victoire pendant six mois ; le nom de ma mère serait traîné dans la boue et dans la prose des feuilles socialistes ; celui de mon père éclaboussé. Il était impossible qu’une pareille chose arrivât.
Ligne 72 ⟶ 71 :
 
– Non, une bonne, probablement. Elle m’a écrit pour une place.
 
– Une
==[[Page:Maupassant - Le Horla.djvu/155]]==
 
– Une bonne ?… Une bonne ?… P’t’être la celle au marquis. Allez voir, cintième à gauche.
 
Du moment que je ne demandais pas une entretenue, il était devenu plus aimable et il vint jusqu’au couloir. C’était un grand maigre avec des favoris blancs, un air bedeau et des gestes majestueux.
Ligne 270 ⟶ 268 :
 
Le vicomte Roger s’était tu. On riait autour de lui. Quelqu’un dit : « Bah ! c’est là l’histoire de toutes les conversions in extremis. »
==[[Page:Maupassant - Le Horla.djvu/169]]==