« Contes du jour et de la nuit (éd. Flammarion, 1885)/Adieu » : différence entre les versions

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L’un d’eux, Henri Simon, prononça, en soupirant profondément :
 
— Ah !
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— Ah ! je vieillis. C’est triste. Autrefois, par des soirs pareils, je me sentais le diable au corps. Aujourd’hui je ne me sens plus que des regrets. Ça va vite, la vie !
 
Il était un peu gros déjà, vieux de quarante-cinq ans peut-être et très chauve.
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Le soir, tout seul, chez moi, je me regardai longtemps dans ma glace, très longtemps. Et je finis par me rappeler ce que j’avais été, par revoir en pensée, ma moustache brune et mes cheveux noirs, et la physionomie jeune de mon visage. Maintenant j’étais vieux. Adieu.
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