« Contes du jour et de la nuit (éd. Flammarion, 1885)/Adieu » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
m Typographie |
m match |
||
Ligne 4 :
[[Catégorie:1884|Adieu]]
▲|[[Contes du jour et de la nuit]]
Les deux amis achevaient de dîner. De la fenêtre du café ils voyaient le boulevard couvert de monde. Ils sentaient passer ces souffles tièdes qui courent dans Paris par les douces nuits d’été, et font lever la tête aux passants et donnent envie de partir, d’aller là-bas, on ne sait où, sous des feuilles, et font rêver de rivières éclairées par la lune, de vers luisants et de rossignols.
Ligne 94 ⟶ 85 :
Le soir, tout seul, chez moi, je me regardai longtemps dans ma glace, très longtemps. Et je finis par me rappeler ce que j’avais été, par revoir en pensée, ma moustache brune et mes cheveux noirs, et la physionomie jeune de mon visage. Maintenant j’étais vieux. Adieu.
|