« Contes du jour et de la nuit (éd. Flammarion, 1885)/La Roche aux Guillemots » : différence entre les versions

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Pour rien au monde, ils n’y manqueraient.
 
C’était par un soir d’avril de l’une des dernières années. Trois des anciens tireurs de guillemots
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guillemots venaient d’arriver ; un d’eux manquait, M. d’Arnelles.
 
Il n’avait écrit à personne, n’avait donné aucune nouvelle ! Pourtant il n’était point mort, comme tant d’autres ; on l’aurait su. Enfin, las d’attendre, les premiers venus se mirent à table ; et le dîner touchait à sa fin, quand une voiture roula dans la cour de l’hôtellerie ; et bientôt le retardataire entra.
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Rien de joli comme cette chasse, comme cette promenade matinale.
 
Dès trois heures du matin, les matelots réveillent les chasseurs en jetant du sable dans les vitres.
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les vitres. En quelques minutes on est prêt et on descend sur le perret. Bien que le crépuscule ne se montre point encore, les étoiles sont un peu pâlies ; la mer fait grincer les galets ; la brise est si fraîche qu’on frissonne un peu, malgré les gros habits.
 
Bientôt les deux barques poussées par les hommes, dévalent brusquement sur la pente de cailloux ronds, avec un bruit de toile qu’on déchire ; puis elles se balancent sur les premières vagues. La voile brune monte au mât, se gonfle un peu, palpite, hésite et, bombée de nouveau, ronde comme un ventre, emporte les coques goudronnées vers la grande porte d’aval qu’on distingue vaguement dans l’ombre.
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— Eh bien ! mon ami, ce sera pour après-demain.
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