« Contes du jour et de la nuit (éd. Flammarion, 1885)/Adieu » : différence entre les versions
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Ligne 19 :
L’un d’eux, Henri Simon, prononça, en soupirant profondément :
Il était un peu gros déjà, vieux de quarante-cinq ans peut-être et très chauve.
Ligne 25 :
L’autre, Pierre Carnier, un rien plus âgé, mais plus maigre et plus vivant, reprit :
Et les femmes, mon cher, comme je les plains, les pauvres êtres. Tout leur bonheur, toute leur puissance, toute leur vie sont dans leur beauté qui dure dix ans.
Ligne 63 :
Nous venions de passer Asnières, quand ma voisine me dit tout à coup :
Alors elle se mit à rire, d’un rire content de brave femme, et un peu triste pourtant.
J’hésitais. Je croyais bien en effet avoir vu quelque part ce visage ; mais où ? mais quand ? Je répondis :
Elle rougit un peu.
Jamais je ne reçus un pareil coup. Il me sembla en une seconde que tout était fini pour moi ! Je sentais seulement qu’un voile s’était déchiré devant mes yeux et que j’allais découvrir des choses affreuses et navrantes.
Ligne 87 :
Elle, émue aussi, balbutia :
Je regardai l’enfant. Et je retrouvai en elle quelque chose du charme ancien de sa mère, mais quelque chose d’indécis encore, de peu formé, de prochain. Et la vie m’apparut rapide comme un train qui passe.
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