« Les Xipéhuz/Édition Albert Savine 1888 » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Olybrius (discussion | contributions)
{{Interprojet w}}
Olybrius (discussion | contributions)
→‎I. Les formes : relecture, avec le pdf d'archive.org
Ligne 19 :
C’était mille ans avant le massement civilisateur d’où surgirent plus tard Ninive, Babylone, Ecbatane.
 
La tribu nomade de Pjehou, avec ses ânes, ses chevaux, son bétail, traversait la forêt farouche de Kzour, vers le crépuscule du soir, dans lal’océan nappede desla rayonsmer oblique, obliques.et Lele chant du déclin s’enflait, planait, descendait des nichées harmonieuses.
 
Tout le monde étant très las, on se taisait, en quête d’une belle clairière où la tribu pût allumer le feu sacré, faire le repas du soir, dormir à l’abri des brutes, derrière la double rampe de brasiers rouges.
 
Les nues s’opalisèrent, les contrées illusoirespolychromes vaguèrent aux quatre horizons, les dieux nocturnes soufflèrent le chant berceur, et la tribu marchait encore. Un éclaireur reparut au galop, annonçant la clairière et l’eau, une source pure.
 
La tribu poussa trois longs cris ;et tous allèrent plus vite :; des rires puérils s’épanchèrent ; les chevaux et les ânes mêmemêmes, accoutumés à reconnaître l’approche de la halte, d’après le retour des coureurs et les acclamations des nomades, fièrement dressaient l’encolure.
 
La clairière apparut. La source charmante y trouait sa route entre des mousses et des arbustes., Uneet une fantasmagorie se montra aux nomades.
<!-- relu jusqu'ici-->
 
C’était d’abord un grand cercle de cônes bleuâtres, translucides, la pointe en haut, chacun du volume à peu près de la moitié d’un homme. Quelques raies claires, quelques circonvolutions sombres, parsemaient leur surface ; tous avaient vers la base une étoile éblouissante.
Ligne 60 ⟶ 61 :
 
Mais, comme la veille, tout à coup les Formes ondulèrent, leurs Étoiles se prirent à palpiter ; le Héros, lentement, repassa la frontière de Salut.
 
 
===II. Expédition hiératique===