« Les Xipéhuz/Édition Albert Savine 1888 » : différence entre les versions
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C’était mille ans avant le massement civilisateur d’où surgirent plus tard Ninive, Babylone, Ecbatane.
La tribu nomade de Pjehou, avec ses ânes, ses chevaux, son bétail, traversait la forêt farouche de Kzour, vers le crépuscule du soir, dans
Tout le monde étant très las, on se taisait, en quête d’une belle clairière où la tribu pût allumer le feu sacré, faire le repas du soir, dormir à l’abri des brutes, derrière la double rampe de brasiers rouges.
Les nues s’opalisèrent, les contrées
La tribu poussa trois longs cris
La clairière apparut. La source charmante y trouait sa route entre des mousses et des arbustes
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C’était d’abord un grand cercle de cônes bleuâtres, translucides, la pointe en haut, chacun du volume à peu près de la moitié d’un homme. Quelques raies claires, quelques circonvolutions sombres, parsemaient leur surface ; tous avaient vers la base une étoile éblouissante.
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Mais, comme la veille, tout à coup les Formes ondulèrent, leurs Étoiles se prirent à palpiter ; le Héros, lentement, repassa la frontière de Salut.
===II. Expédition hiératique===
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