« Page:Gustave Flaubert - Trois contes.djvu/18 » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
Pas un arbre des trois cours qui n’eût des champignons à sa base, ou dans ses rameaux une touffe de gui. Le vent en avait jeté bas plusieurs. Ils avaient repris par le milieu ; et tous fléchissaient sous la quantité de leurs pommes. Les toits de paille, pareils à du velours brun et inégaux d’épaisseur, résistaient aux plus fortes bourrasques. Cependant la charreterie tombait en ruine. Mme Aubain dit qu’elle aviserait et commanda de reharnacher les bêtes. |
Pas un arbre des trois cours qui n’eût des champignons à sa base, ou dans ses rameaux une touffe de gui. Le vent en avait jeté bas plusieurs. Ils avaient repris par le milieu ; et tous fléchissaient sous la quantité de leurs pommes. Les toits de paille, pareils à du velours brun et inégaux d’épaisseur, résistaient aux plus fortes bourrasques. Cependant la charreterie tombait en ruine. {{Mme}} Aubain dit qu’elle aviserait et commanda de reharnacher les bêtes. |
||
On fut encore une demi-heure avant d’atteindre Trouville. La petite caravane mit pied à terre pour passer les ''Écores'' ; c’était une falaise surplombant des bateaux ; et trois minutes plus tard, au bout du quai, on entra dans la cour de l’''Agneau d’or'', chez la mère David. |
On fut encore une demi-heure avant d’atteindre Trouville. La petite caravane mit pied à terre pour passer les ''Écores'' ; c’était une falaise surplombant des bateaux ; et trois minutes plus tard, au bout du quai, on entra dans la cour de l’''Agneau d’or'', chez la mère David. |