« Albertine disparue » : différence entre les versions

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ballon, de téléphone, etc., dans leurs perfectionnements ultérieurs),
 
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ne nous permet de voir que fort peu de choses à la fois, le souvenir de
l’établissement de douches occupait tout le champ de ma vision
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elle-même. Et aussitôt l’idée de cette question que j’aurais voulu,
qu’il me semblait que j’allais lui poser, ayant amené Albertine à mon
côté —non— non grâce à un effort de résurrection mais comme par le hasard
d’une de ces rencontres qui, comme cela se passe dans les photographies
qui ne sont pas « posées », dans les instantanés, laissent toujours la
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petite apparition.
 
Je ne vois plus rien d’intéressant à dire à Monsieur », etc...etc…
 
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car il n’y a rien, absolument rien à tirer », et le chroniqueur du
« Salon » : « Devant cette manière d’organiser une exposition on se sent
pris d’un immense découragement, d’une tristesse infinie...infinie… » Si la force
de ce que je sentais me faisait paraître mensongères et pâles les
expressions de ceux qui n’avaient pas de vrais bonheurs ou malheurs, en
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trois ans ; je n’y trouve rien de mal, au contraire. Justement, à propos
du soir où elle voulait tant aller le lendemain avec vous chez Mme
Verdurin, vous vous souvenez peut-être...être… » Avant que j’eusse terminé ma
phrase, je vis dans les yeux d’Andrée, qu’il faisait pointus comme ces
pierres qu’à cause de cela les joailliers ont de la peine à employer,
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écoutent avec curiosité ? L’homme que j’étais quand je parlais à Bloch de
la princesse de Guermantes, de Mme Swann, cet être-là existait qui eût
pu me parler d’Albertine, cet être-là existe toujours...toujours… mais nous ne le
rencontrons jamais. Il me semblait que, si j’avais pu trouver des femmes
qui l’eussent connue, j’eusse appris tout ce que j’ignorais. Pourtant, à