« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Symétrie » : différence entre les versions
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faisoit bastir et ediffier l'ouvrage dicelle Esglise, y avoit <i>douze</i> maistres
maçons, lecquels avoient le reguard et congnoissance par dessus tous
les autres ouvriers, tant entaillant les imaiges et ouvrages somptueux
dicelle Esglise comme à conduire ledit œuvre. Et combien que en
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de Braisne le système symétrique employé par ces maîtres de la fin
du XII<sup>e</sup> siècle.
</div>
[[Image:Plan.eglise.Saint.Yved.Braisne.png|center]]
<div class=prose>
Deux diagonales <i>ab</i>, <i>cd</i>, se coupant à angle droit (diagonales d'un
carré), sont tirées (fig. 1). Sur ces deux diagonales, du point de rencontre
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axes des colonnes de la nef, d'axe en axe, dans le sens longitudinal, est
de 16 pieds, carré de 4<span id="note12"></span>[[#footnote12|<sup>12</sup>]].
Nous nous rendons compte des causes qui produisent d'heureuses
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si importantes dans l'architecture des anciens, et que connaissaient les
maîtres du moyen âge.
</div>
[[Image:Pile.transsept.eglise.Saint.Yved.Braisne.png|center]]
<div class=prose>
Mais prenons une des grosses piles du transsept de l'église de
Saint-Yved
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que leur fantaisie ou leur caprice était versé dans la connaissance
des rapports de nombres, de la symétrie, comme les anciens la comprenaient.
</div>
[[Image:Arc.ogive.eglise.Saint.Yved.Braisne.png|center]]
<div class=prose>
Quand on a inauguré le système métrique (ce dont nous n'avons garde
de nous plaindre), on n'a pas supposé un instant que l'on rendait indéchiffrable
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ordinaires données par le pied et la toise, 1 toise, 3 pieds, 1 pied, 6, 3,
8, 4 pouces.
Certes, il faut autre chose que ces formules pour faire de l'art et élever
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