« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Solive » : différence entre les versions

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et sculptures ne commencent qu'à une certaine distance de cette
portée. Voici (fig. 1) plusieurs exemples de solives.
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[[Image:Solives.medievales.png|center]]
[Illustration: Fig. 1.]
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L'exemple A (XIII<sup>e</sup> siècle) provient d'un plancher d'une maison à
Angers.
Les deux arêtes inférieures sont abattues par un cavet peu prononcé. Les exemples B proviennent de la tribune des orgues de l'église
de Saulieu {(Côte-d'Or}). Ces dernières solives, finement profilées, datent
du XIV<sup>e</sup> siècle. Des ornements sculptés seulement près de la portée donnent,
pour l'œil, de la force à celle-ci. Au XV<sup>e</sup> siècle, les solives prennent
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Perpignan, etc., on n'employait que le sapin pour les planchers;
les poutres maîtresses sont assez voisines les unes des autres et les solives
 
[Illustration: Fig. 2.]
 
très-fines 0<sup>m</sup>,11 (4 pouces) et très-serrées. Par-dessus est posé un
lambrissage de forts madriers de 0<sup>m</sup>,06, avec couvre-joints, qui porte
l'aire. Les solives sont généralement peintes, ainsi que les entrevous.
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[[Image:Solive.Saint.Antonin.Tarn.et.Garonne.png|center]]
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