« Hernani (Hetzel, 1889) » : différence entre les versions
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ACTE
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Ah! Monsieur l'électeur de Trèves! C'est ici?
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Vous leur prêtez ce lieu? Certes, il est bien choisi!
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==[[Page:Hugo Hernani 1889.djvu/115]]==
DON RICARDO.
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DON RICARDO.
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DON RICARDO.
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Mon ami Ricardo, trois villes à leur choix,
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Pour trois voix, s'ils voulaient! Vois-tu, pour ces trois voix ;
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DON CARLOS.
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Et nous verrons après à qui sera l'empire.
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Va-t'en. C'est l'heure où vont venir les conjurés.
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DON CARLOS.
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Sur leurs têtes de rois que ses pieds courberont,
==[[Page:Hugo Hernani 1889.djvu/122]]==
Surgir, le globe en main, ou la tiare au front!
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Quoi donc, avoir été prince, empereur et roi!
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Avoir été colosse et tout dépassé! Quoi!
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Un grand bruit ; pleurs et cris : parfois un rire amer.
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Ah! Le peuple! — océan! Onde sans cesse émue,
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Prend nos deux majestés et les met face à face,
Verse-
Verse-moi dans le cœur, du fond de ce tombeau,▼
==[[Page:Hugo Hernani 1889.djvu/125]]==
Quelque chose de grand, de sublime et de beau!
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S'il était là, debout et marchant à pas lents!
==[[Page:Hugo Hernani 1889.djvu/126]]==
Si j'allais ressortir avec des cheveux blancs!
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Les conjurés. Ils vont
==[[Page:Hugo Hernani 1889.djvu/127]]== les uns aux autres, en se prenant la main, et en échangeant quelques paroles à voix basse. Ligne 6 897 ⟶ 6 927 :
PREMIER CONJURÉ,
==[[Page:Hugo Hernani 1889.djvu/128]]==
au troisième.
Regarde.
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LE DUC DE GOTHA.
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==[[Page:Hugo Hernani 1889.djvu/130]]==
PREMIER CONJURÉ.
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==[[Page:Hugo Hernani 1889.djvu/131]]==
PREMIER CONJURÉ, à haute voix.
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DON RUY GOMEZ, tirant le cor de sa ceinture.
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Et Dieu soit avec vous! Nous, comtes et barons,
S'il
S'il périt sans tuer, continuons! Jurons▼
==[[Page:Hugo Hernani 1889.djvu/133]]==
De frapper tour à tour et sans nous y soustraire,
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SCENE 4
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HERNANI,
==[[Page:Hugo Hernani 1889.djvu/135]]==
regardant les soldats.
A la bonne heure! Seul, il me semblait trop grand.
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Mais, vous jugeant plus digne, il n'en a pas voulu.
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Venez donc recevoir la couronne et le globe.
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DON RUY GOMEZ, à
==[[Page:Hugo Hernani 1889.djvu/137]]==
côté d'Hernani.
Elle ne m'a point vu!
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HERNANI,
==[[Page:Hugo Hernani 1889.djvu/138]]==
se tournant vers les conjurés.
Nos têtes et l'empire!... il a ce qu'il désire.
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Je suis Jean D'Aragon, grand-maître d'Avis, né
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Dans l'exil, fils proscrit d'un père assassiné
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DOÑ
DOÑA SOL, à genoux devant l'empereur.▼
==[[Page:Hugo Hernani 1889.djvu/140]]==
Sire! Pardon! Pitié, sire! Soyez clément!
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DON RUY
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GOMEZ, sombre.
Ce n'est pas ma noblesse.
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Montrant doña Sol.
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HERNANI.
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DON CARLOS, seul, s'inclinant devant le tombeau.
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== ACTE
== reste ==
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