« Contes d’Andersen/Le Jardin du Paradis » : différence entre les versions

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— Que de mal tu as fait ! dit la mère des
Vents.
 
— Les autres raconteront ce que j’ai fait de
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— Est-ce le petit Zéphyr ? demanda le prince.
 
— Oui, c’est Zéphyr, mais il n’est pas si petit.
Autrefois c’était un joli garçon ; aujourd’hui il est
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de joie, je soufflai une tempête avec tant de force
que les vieux arbres furent déracinés et livrés au
vent comme des feuilles.
 
— Et tu n’as pas fait autre chose ?
 
— J’ai fait des culbutes dans les savanes, j’ai
caressé les chevaux sauvages et abattu les noix
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de la sagesse et rapporte-m’en une petite bouteille.
 
— Je n’y manquerai pas ; mais pourquoi as-tu
mis mon frère du Sud dans le sac ? Il doit me parler
de l’oiseau phénix, dont la princesse du jardin
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— Certainement, dit le prince.
 
— Lorsqu’ils furent chassés, continua le Vent
d’Est, le jardin du Paradis s’enfonça dans la terre,
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— Cela dépend de toi, répondit la fée. Si tu ne
te laisses pas séduire, comme Adam, par ce qui
est défendu, tu pourras y demeurer éternellement.
 
— Je ne toucherai pas aux pommes de l’arbre
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n’ai pas l’intention de le faire. »
 
AÀ ces mots il écarta les branches. La fée dormait
déjà, elle souriait en rêvant ; mais, comme il se
penchait vers elle, il vit des larmes dans ses yeux.
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englouti. C’était l’étoile du matin qui apparaissait
 
[[Image:Bertall_ill_Le_Jardin_du_Paradis3.png|center|300px|Vignette de Bertall]]<br>dans le ciel. Puis, jetant ses regards autour de lui, il se trouva dans la grande forêt, près de la caverne des Vents, et vit leur vieille mère assise à son côté. Elle paraissait en colère, et lui dit d’un ton menaçant:
 
dans le ciel. Puis, jetant ses regards autour de
lui, il se trouva dans la grande forêt, près de la
caverne des Vents, et vit leur vieille mère assise
à son côté. Elle paraissait en colère, et lui dit
d’un ton menaçant:
 
«&nbsp;Quoi&nbsp;! déjà le premier soir&nbsp;! Je m’en doutais&nbsp;;
si tu étais mon fils, je te mettrais dans le sac.