« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Trait » : différence entre les versions

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l'autre, B, à l'église cathédrale de Reims. Le premier date de 1195, le
second de 1220 environ. Jetons les yeux sur la coupe de la nef de l'église
Notre-Dame de Paris (voy. [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Cathédrale|Cathédrale]], fig. 2). Nous verrons que des
piliers cylindriques partent: à rez-de-chaussée, deux archivoltes, un
arc-doubleau, deux arcs ogives et un faisceau de trois colonnettes destinées
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projection horizontale de cette archivolte a été tracée en <i>n</i> et <i>s</i>, débordant
vers la nef, en <i>n'</i>, le nu du tympan de l'archivolte inférieure pour
former saillie sur les chapiteaux du pilastre d'angle (voy. [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Cathédrale|Cathédrale]],
fig. 4). Quant à l'archivolte interne <i>s</i>, elle sert de formeret à la voûte de
la galerie. Pour mieux ouvrir la claire-voie, les petites archivoltes formant
arcature (voy. [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Cathédrale|Cathédrale]], fig. 4) retombent en <i>t</i> sur le pilastre <i>i</i>,
et non sur une colonnette. Le nu extérieur du mur au-dessus de la
galerie étant en <i>u</i>, porté sur le formeret <i>s</i>, le contre-fort extérieur est
en XX'<i>r</i> (voy. [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Cathédrale|Cathédrale]], fig. 2).
 
Les colonnettes <i>e</i>, <i>f</i>, continuent à s'élever et reçoivent l'arc-doubleau <i>e'</i>
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membres qui portent ces piliers. L'architecte conserve la pile cylindrique,
mais il diminue comparativement son diamètre, et il la cantonne
de quatre colonnes engagées<span id="note3"></span>[[#footnote3|<sup>3</sup>]]. Sur cette pile (voy. [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Cathédrale|Cathédrale]], fig. 14) il pose un chapiteau, ou plutôt un groupe de chapiteaux
(voy. [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Chapiteau|Chapiteau]], fig. 33), dont les tailloirs réunis adoptent la forme
générale indiquée en G. Mais, grâce à ces colonnes engagées sur le cylindre
et à la forme franche des tailloirs, l'ordonnance qui commence
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les architectes en étaient arrivés à donner exactement à la section horizontale
des piles la section des arcs; on peut se rendre compte de ce
fait en examinant les figures 15, 16 et 17 de l'article [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 7, Pilier |Pilier ]]. Ces méthodes
les amenaient à ne plus concevoir une construction que par des
tracés de projections horizontales superposées, et c'était naturellement
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<span id="footnote1">[[#note1|1]] : Voyez [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Construction|Construction]], fig. 65, H.
 
<span id="footnote2">[[#note2|2]] : Voyez [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 7, Porte |Porte ]], fig. 53, 59, 60, 62, 63 et 64.
 
<span id="footnote3">[[#note3|3]] : Une tentative de ce genre avait déjà été faite dans la partie de la nef de Notre-Dame
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<span id="footnote4">[[#note4|4]] : Pour bien saisir la place et la fonction de tous ces membres, il est nécessaire de
recourir à la figure 14 de l'article [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Cathédrale|Cathédrale]].
 
<span id="footnote5">[[#note5|5]] : Voyez [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 1, Architecture religieuse|Architecture Religieuse]], fig. 36. Cette gravure trace, en perspective, la coupe
de la nef de l'église abbatiale de Saint-Denis.