« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Diable » : différence entre les versions

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| width=33% style="background: #ffe4b5" | <center>[[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index alphabétique - D|Index alphabétique - D]]</center>
| width=33% style="background: #ffe4b5" | <center>[[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 5, Dieu|Dieu]] ></center>
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| width=33% style="background: #ffe4b5" | <center>[[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index Tome 5|Index par tome]]</center>
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[[Image:Diable.musee.Avignon.png|center]]
<div class="text">
<span id="Avignon5">À l'article [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Chapiteau|Chapiteau]], nous avons donné une représentation du démon
chassé du veau d'or par Moïse, provenant de la même église : c'est une
des plus énergiques figures que nous connaissions de cette époque. Dans
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(oiseau à queue de serpent), chien à tête d'homme. Au XII<sup>e</sup> siècle déjà,
les auteurs des bestiaires s'étaient évertués à faire, des animaux réels
ou imaginaires, des figures symboliques des vertus et des vices (voy. [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Bestiaires|Bestiaires]]);
alors, dans les sculptures ou peintures, lorsqu'on voulait
représenter un personnage sous l'influence d'une mauvaise passion,
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sculpté de main de maître; quelques épisodes
sont rendus d'une façon émouvante
(voy. [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 6, Jugement dernier|Jugement dernier]]). Parmi les voussures chargées de démons et de
damnés semble trôner un diable supérieur; il est couronné (4). Sa taille
est entourée d'un serpent; il est assis sur un tas de personnages, parmi
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désespoir, rendues avec une énergie et un talent d'exécution vraiment
remarquables. Les peintres et sculpteurs du moyen âge ont admis une
trinité du mal, en opposition avec la trinité divine (voy. [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 9, Trinité |Trinité ]]). Dès la
fin du XIII<sup>e</sup> siècle, le diable, dans la sculpture et la peinture, perd beaucoup
de son caractère féroce; il est relégué au dernier rang, il est bafoué