« Page:Œuvres complètes de Frédéric Bastiat, Guillaumin, 4.djvu/192 » : différence entre les versions
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la {{sc|liberté}}<ref>V. au tome II, la polémique directe contre divers journaux. {{FlotteADroite|(''Note de l’éditeur.'')|retour=droite}}</ref>. |
la {{sc|liberté}}<ref>V. au tome II, la polémique directe contre divers journaux. {{FlotteADroite|(''Note de l’éditeur.'')|retour=droite}}</ref>. |
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<div align="center">VII. — CONTE CHINOIS.</div> |
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On crie à la cupidité, à l’égoïsme du siècle ! |
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Pour moi, je vois que le monde, Paris surtout, est peuplé |
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de Décius. |
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Ouvrez les mille volumes, les mille journaux, les mille |
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feuilletons que les presses parisiennes vomissent tous les |
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jours sur le pays ; tout cela n’est il pas l’œuvre de petits |
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saints ? |
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Quelle verve dans la peinture des vices du temps ! Quelle |
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tendresse touchante pour les masses ! Avec quelle libéralité |
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on invite les riches à partager avec les pauvres, sinon les |
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pauvres à partager avec les riches ! Que de plans de réformes |
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sociales, d’améliorations sociales, d’organisations |
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sociales ! Est-il si mince écrivain qui ne se dévoue au bien-être |
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des classes laborieuses ? Il ne s’agit que de leur avancer |
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quelques écus pour leur procurer le loisir de se livrer |
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à leurs élucubrations humanitaires. |