« Aurore (Nietzsche)/Livre troisième » : différence entre les versions

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''Un avenir possible''. – Ne pourrait-on pas imaginer un état social où le malfaiteur se déclarerait lui-même coupable, se dicterait publiquement, à lui-même, sa peine, avec le sentiment orgueilleux qu'il honore la loi qu'il a faite lui-même, qu'il exerce sa puissance en se punissant, la puissance du législateur ? Il peut une fois faillir, mais par sa punition volontaire il s'élève au-dessus de son délit, non seulement il l'efface, par sa franchise, sa grandeur et sa tranquillité, il y ajoute encore un bienfait public. – Ce serait là le criminel d'un avenir possible, qui suppose, il est vrai, l'existence d'une législation de l'avenir, avec l'idée fondamentale : « Je me soumets seulement à la loi que j'ai promulguée moi-même, dans les grandes et dans les petites choses. » Bien des tentatives doivent encore être faites ! Bien des avenirs doivent encore voir le jour !
''Autres perspectives du sentiment''. – Que signifie notre bavardage sur les Grecs ! Qu'entendons-nous donc à leur art, dont l'âme est la passion pour la beauté virile nue ! – Ce n'est qu'en partant de là qu'ils avaient le sentiment de la beauté féminine. Ils avaient donc, pour celle-ci, une tout autre perspective que nous. Et il en était de même de leur amour de la femme : ils vénéraient autrement, ils méprisaient autrement.
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