« Aurore (Nietzsche)/Livre premier » : différence entre les versions

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''Pour la « vérité »'' ! - « La vérité du christianisme était démontrée par la conduite vertueuse des chrétiens, leur fermeté dans la souffrance, leur foi inébranlable et avant tout par l’expansion et la croissance du christianisme malgré toutes ses tribulations. » — Vous parlez ainsi aujourd’hui encore ! C’est à faire pitié ! Apprenez donc que tout cela ne prouve rien, ni pour ni contre la vérité, qu’il faut démontrer la vérité autrement que la véracité, et que la seconde n’est nullement un argument en faveur de la première.
''L’erreur comme cordial''. — On dira ce que l’on voudra, mais il est certain que le christianisme a voulu délivrer l’homme du poids des engagements moraux en croyant montrer le chemin le plus court vers la perfection : tout comme quelques philosophes croyaient pouvoir se soustraire à la dialectique pénible et longue et à la récolte de faits sévèrement contrôlés, en renvoyant à une « voie royale vers la vérité ». C’était une erreur dans les deux cas, — mais pourtant un grand cordial pour les désespérés mourant de fatigue dans le désert.
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