« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Sculpture » : différence entre les versions

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pseudo-byzantine, qui ne laissait pas d'avoir une certaine valeur relative.
En Provence, dans une partie du Languedoc, et à Toulouse notamment,
une autre école s'était constituée dès le XI^<sup>e</sup> siècle, en s'appuyant sur les
exemples si nombreux d'objets d'art rapportés d'Orient par le commerce
de la Méditerranée.
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Tout autre est l'école de Toulouse; celle-là abandonne franchement,
au XII^<sup>e</sup> siècle, l'imitation de la sculpture d'ornement
gallo-romaine; mais
en s'inspirant de l'art byzantin, en lui empruntant ses hardiesses, ses
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reste peu de fragments d'architecture romane à Limoges. Cependant, par
suite de l'établissement des comptoirs vénitiens dans cette ville, un mouvement
d'art avait dû se produire dès le X^<sup>e</sup> siècle. Au point de vue de
l'architecture,
Saint-Front de Périgueux en est la preuve. Mais en ne considérant
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ce génie national considère comme un temps d'arrêt, une lacune, la
période
de domination et de désordre comprise entre le I^<sup>er</sup> siècle et le XI<sup>e</sup>.
 
Si dans les monuments qui nous restent de l'époque carlovingienne,
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Les rapports fréquents avec l'Orient, à dater du XI<sup>e</sup> siècle, apportèrent
des perfectionnements dans cette industrie si ancienne en France, et il ne
faut point être surpris de trouver des fontes du XII^<sup>e</sup> siècle, qui surpassent
en beauté tout ce qu'on a su faire depuis. Tel est l'admirable candélabre
de cette époque, qui faisait partie de la collection Soltykoff, et qui
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mièvreries de la fin du XIV<sup>e</sup> siècle. La statuaire qui reste encore à Pierrefonds,
au château de la Ferté-Milon, a toute l'ampleur de notre meilleure renaissance, et si les habits des personnages n'appartenaient pas à
1400, on pourrait croire que cette statuaire date du règne de François I^<sup>er</sup>.
Encore en trouve-t-on fort peu, à cette époque, qui ait cette largeur de
style et ce faire monumental. Des fragments de la statuaire du château
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qui n'a plus rien de l'ornementation gothique, mais qui est mieux
entendue et surtout d'une composition plus large que celle admise sous
François I^<sup>er</sup>, alors que les arts d'Italie avaient exercé une influence sur
nos artistes. Pour en revenir au château de Pierrefonds, qui nous paraît
être le point de départ d'une réforme malheureusement interrompue par
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un effet très-riche, sans confusion, défaut si commun dans
l'ornementation
du XVI<sup>e</sup> siècle. Il y avait donc, dès le commencement du XV^<sup>e</sup> siècle,
à côté de la vieille école gothique qui se mourait, un noyau d'artistes préparant
une renaissance dans toutes les branches de l'architecture. Malgré
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<span id="footnote4">[[#note4|4]] : M. Paul Durand a calqué un grand nombre de ces peintures
qui datent des VIII^<sup>e</sup>,
IX<sup>e</sup>, X<sup>e</sup> et XI<sup>e</sup> siècles, et qui sont du plus beau style. Il serait fort à désirer que ces calques
fussent publiés.
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<span id="footnote57">[[#note57|57]] : Porte de droite, dont la partie inférieure date de 1250 à 1260.
 
<span id="footnote58">[[#note58|58]] : Il est entendu qu'en parlant du XV^<sup>e</sup> siècle, nous ne nous occupons que de la véritable
école française, en laissant de côté les magots flamands, sur lesquels habituellement
on juge notre art.
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<span id="footnote66>[[#note66|66]] : Voyez <sc>PIGNON</sc>, fig. 8 et 9.
 
<span id="footnote67">[[#note67|67]] : Ces statues mesurent 2^<sup>m</sup>,15 (voy. <sc>PIGNON</sc>, fig. 9).
 
<span id="footnote68">[[#note68|68]] : Cette figure est placée à la droite du Christ.]