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— En Bretagne, dit Rogron. |
— En Bretagne, dit Rogron. |
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Sylvie, occupée à demander à madame Garceland où elle avait acheté l’étoffe de sa robe, ne prévit pas l’effet de sa réponse et dit : — Avant la vente de notre fonds. |
Sylvie, occupée à demander à madame Garceland où elle avait acheté l’étoffe de sa robe, ne prévit pas l’effet de sa réponse et dit : — Avant la vente de notre fonds. |
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— Et vous avez répondu il y a trois jours, mademoiselle |
— Et vous avez répondu il y a trois jours, mademoiselle ? s’écria le notaire. |
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Sylvie devint rouge comme les charbons les plus ardents du feu. |
Sylvie devint rouge comme les charbons les plus ardents du feu. |
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— Si monsieur l’avait connue, il ne la laisserait pas dans une maison qui n’est qu’un hôpital honnête, dit sévèrement le juge. Je me souviens maintenant d’avoir vu vendre à Nantes, par expropriation, une maison appartenant à monsieur et madame Lorrain, et mademoiselle Lorrain a perdu sa créance, car j’étais commissaire de l’Ordre. |
— Si monsieur l’avait connue, il ne la laisserait pas dans une maison qui n’est qu’un hôpital honnête, dit sévèrement le juge. Je me souviens maintenant d’avoir vu vendre à Nantes, par expropriation, une maison appartenant à monsieur et madame Lorrain, et mademoiselle Lorrain a perdu sa créance, car j’étais commissaire de l’Ordre. |
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Le notaire parla du colonel Lorrain, qui, s’il vivait, serait bien étonné de savoir sa fille dans un établissement comme celui de Saint-Jacques. Les Rogron firent alors leur retraite en se disant que le monde était bien méchant. Sylvie comprit le peu de succès que sa nouvelle avait obtenu : elle s’était perdue dans l’esprit de chacun, il lui était dès lors interdit de frayer avec la haute société de Provins. |
Le notaire parla du colonel Lorrain, qui, s’il vivait, serait bien étonné de savoir sa fille dans un établissement comme celui de Saint-Jacques. Les Rogron firent alors leur retraite en se disant que le monde était bien méchant. Sylvie comprit le peu de succès que sa nouvelle avait obtenu : elle s’était perdue dans l’esprit de chacun, il lui était dès lors interdit de frayer avec la haute société de Provins. À compter de ce jour, les Rogron ne cachèrent plus leur haine contre les grandes familles bourgeoises de Provins et |