« Page:Les Aventures de Huck Finn.djvu/191 » : différence entre les versions
m Bot: creating page with texte extracted from DjVu |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
<div style="text-align:center;">XXII</div> |
|||
XXII |
|||
<div style="text-align:center;">{{sc|les quatre frères.}}</div> |
|||
LES QUATKE FRÈRES. |
|||
<br /> |
|||
Doux |
Doux ou trois heures plus tard, je sentis que le moment du déjeuner |
||
approchait et je descendis. En passant, devant la chambre des |
approchait et je descendis. En passant, devant la chambre des orphelines je vis la porte ouverte. Marie-Jeanne se tenait assise près d’une |
||
⚫ | |||
lines je vis la porte ouverte. Marie-Jeanne se tenait assise près d'une |
|||
⚫ | |||
milieu de son emballage et elle pleurait. Mon premier mouvement fut |
milieu de son emballage et elle pleurait. Mon premier mouvement fut |
||
d’entrer pour essayer de la consoler. |
|||
Je me figurais |
Je me figurais qu’elle se désolait encore de la mort de son oncle. |
||
Pas du tout ; elle ne pensait |
Pas du tout ; elle ne pensait qu’aux nègres et à leur mère. |
||
— Ah ! comment ne pas pleurer en songeant à ces pauvres gens qui |
— Ah ! comment ne pas pleurer en songeant à ces pauvres gens qui |
||
ne se reverront plus ! dit-elle. |
ne se reverront plus ! dit-elle. |
||
Je fus sur le point de |
Je fus sur le point de m’écrier que les nègres reviendraient bientôt, |
||
comme |
comme s’ils n’avaient jamais été vendus. Mais alors il aurait fallu lui |
||
tout raconter. Marie-Jeanne, pour me remercier du service que je lui |
tout raconter. Marie-Jeanne, pour me remercier du service que je lui |
||
rendais, me ferait peut-être écharper. Elle ameuterait toute la ville. |
rendais, me ferait peut-être écharper. Elle ameuterait toute la ville. À |
||
force de réfléchir, |
force de réfléchir, j’avais compris que maintenant je courais deux dangers au lieu d’un. On m’avait vu arriver avec ces faux oncles et on |
||
croirait que j’appartenais à la bande. Mon intention était donc d’emprunter un canot à la tombée de la nuit et de rejoindre Jim sur le radeau. Quant au reste, rien ne pressait. Le roi et son ami ne voulaient |
|||
gers au lieu d'un. On m'avait vu arriver avec ces faux oncles et on |
|||
croirait que j'appartenais à la bande. Mon intention était donc d'em- |
|||
prunter un canot à la tombée de la nuit et de rejoindre Jim sur le ra- |
|||
deau. Quant au reste, rien ne pressait. Le roi et son ami ne voulaient |
|||
pas partir les poches vides et ils ne toucheraient le prix de la vente |
pas partir les poches vides et ils ne toucheraient le prix de la vente |
||
que le lendemain au plus tôt. Je comptais laisser, pour le docteur une |
que le lendemain au plus tôt. Je comptais laisser, pour le docteur une |
||
lettre où je lui dirais : « |
lettre où je lui dirais : « Écrivez au juge de Bricksville :. ''Nous tenons |
||
le |
le caméléopard et son associé.'' Vous verrez bientôt arriver des témoins |
||
qui vous donneront des renseignements sur M. |
qui vous donneront des renseignements sur M. Harvey et son frère. |
||
En attendant, faites-les coffrer. » De cette façon, je ne risquerais pas |
En attendant, faites-les coffrer. » De cette façon, je ne risquerais pas |
||
�� |
|||
� |
|||
Pied de page (noinclude) : | Pied de page (noinclude) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
<references/> |
<references/> |