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Né à St-Andrews, dans la province du Nouveau-Brunswick, je suis un bon ''tory'', et non pas d'un lignée révolutionnaire. Le père de mon père, un commerçant de Boston, sacrifia tout pour la cause royaliste, et quitta à destination de Halifax avec le général Gage, lorsque Boston fût évacuée en 1776. La mère de ma mère émigra de Postmouth au Nouveau-Brunswick, avec une fille mariée au capitaine Storrow, de l'armée britannique, de qui me vient mon nom. Elle était une « Wentworth », cousine de John Wentworth (par la suite Sir John, gouverneur de la Nouvelle-Écosse), le dernier gouverneur royal du Nouveau-Hampshire; nièce de Sir Berning, son prédécesseur; et petite-fille de John Wentworth, qui le précéda. Ces trois « Wentworth » - père, fils et petit-fils - ayant gouverné le Nouveau-Hampshire durant plus de quarante ans.
Lorsque
À cette époque, il n'y avait pas de « gouvernement responsable » dans les colonies et aucun ministère colonial. Chaque colonie avait une Chambre d'assemblée élue par le peuple, un Conseil législatif nommé à vie par la couronne et un gouverneur, qui n'était qu'un vieil officier militaire quelconque resté entre les mains du ministère de l'intérieur après la paix de 1815, et qui ne connaissait rien à la gouverne sauf donner des ordres (beyond the word of command). Le Conseil exécutif, responsable nulle part, ni à personne, n'était qu'un simple conseil émettant des opinions et qui au Bas-Canada devint une puissance contrôlante. Les représentants du peuple pouvaient discuter et voter, mais il n'y avait aucun moyen de donner suite à leurs décisions.
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Mais le mal était fait. La nouvelle de l'adoption des résolutions enflamma le pays en avril, et la nouvelle de cette misérable conclusion nous parvint seulement au mois d'août, quand le feu était trop répandu pour être étouffé. Si en mars lord John Russell avait proposé d'emprunter la somme au coffre militaire, au lieu de pillé le nôtre, il n'y aurait pas eux de « troubles de 1837 ». Quelque grave que furent les offenses cette année-là, la sienne fut la plus grande et lui le plus grand offenseur.
Le 14 avril, le ''Vindicator'' et la ''Minerve'', les organes de notre parti, suivirent les conseils des démocrates philosophiques de la Chambre des Communes et faisant sonner l'alarme - ''Agitate, agitate'' - et on y répondit rapidement de toute part. D'un côté il y avait tous les Canadiens, à l'exception d'un petit groupe de Québec et de quelques marginaux, les Irlandais catholiques, et quelques Anglais éparpillés. De l'autre côté il y avait tous les Anglais, sauf les exceptions mentionnées et quelques autres dans les townships qui ne manifestèrent vraiment que dans le comté de Missisquoi.
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À TRADUIRE▼
Vu que le Parlement n'était pas en session et peu susceptible d'être convoqué, le peuple ne pouvait parler que dans des assemblées publiques, que l'on décida de tenir par comté. Le comté de Richelieu débuta le bal le 7 mai, sous la présidence de l'impétueux Wolfred Nelson. Vient ensuite Montréal le 15 mai, à St-Laurent, où l'on discuta de la nécessité de protéger les droits et libertés du peuple et où M. Papineau parla pendant des heures. Dans aucune de ces assemblées, ni aucune des autres tenues comté par comté de mai à août, y eut-il adoption de propositions révolutionnaires, le sujet des adresses et des résolutions étant une réitération de nos plaintes concernant l'administration du gouvernement et le mépris de nos pétitions, une déclaration d'approbation de la Chambre d'assemblée et du Parti de Papineau et des demandes en redressement de nos griefs. Tout ce qui allait au delà de ces choses consistait en un refus de consommer des produits de manufacture anglaise, et l'encouragement les manufactures domestiques; et en ce qui concernait les autres marchandises, éviter de payer des taxes en encourageant la contrebande avec les États-Unis, suivant le principe que le paiement des impôts au gouvernement et la dépense légale des recettes par celui-ci sont des obligations réciproques et que si la loi a été violée, cette obligation est par conséquent dissoute.
J'adhérais depuis des années au Parti de Papineau, un coût d'un sacrifice pécuniaire et social, inévitable à celui qui est séparé de ceux qui peuvent être considérés les siens, et je me trouvai au temps d'orageuse engagé au sein d'un parti d'opposition, qui m'était étranger par le sang et la langue. La réponse à l'article de la capitulation de 1759 qui demandait la sauvegarde pour les Canadiens disait « Ils sont des sujets du roi». En 1791, un Parlement libre leur était accordé, et il me semblait que la magnanimité du peuple anglais lui interdisait refuser des droits à une poignée de descendants des Français, que les hasards de la guerre avaient laissés en territoire britannique. Je voyais aussi, dans leurs revendications, le même principe qui avait été consacré par les triomphes des Communes britanniques dans leurs victoires contres les « prérogatives » à une époque antérieure; et je sentais que seule une crainte instinctive d'une suprématie française, que je ne pouvais partager, empêchait tout le peuple de faire la cause commune contre un gouvernement et un bureau colonial comme ceux que nous avions. Il y avait quelque chose de très excitant et chevaleresque dans le fait de se dévouer à une cause où l'on avait tout à perdre et rien à gagner.
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▲À TRADUIRE
Coming into town in the morning of the 20th June, I met the late James Duncan Gibb, who informed me that Lord Gosford had issued a proclamation forbidding the holding of public meetings - or "Anti-Coercion Meetings" as they were called. "This," said I, "is more than British subjects can submit to. Not only will the country meetings already called be held, but we will hold one in Montreal;" and this I repeated to his party, before reaching any one of my own.
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