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108 LES AVENTURES DE IIUCK FLNN. |
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Sans les chiens, je me serais sauvé. Ils demeuraient aussi silencieux |
Sans les chiens, je me serais sauvé. Ils demeuraient aussi silencieux |
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que leurs maîtres ; mais ils me serraient de près. Je posai la main sur |
que leurs maîtres ; mais ils me serraient de près. Je posai la main sur |
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la porte et je la poussai tout doucement. |
la porte et je la poussai tout doucement. |
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— C’est assez, cria une voix. Avancez la tête et ne bougez plus, |
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jusqu’à nouvel ordre. |
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J’avançai la tête, et à ma mine, on dut me prendre pour un fier poltron. Dame, à ma place, vous ne vous seriez pas senti plus rassuré. Je |
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tron. Dame, à ma place, vous ne vous seriez pas^enti plus rassuré. Je |
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Le plus âgé avait une soixantaine d’années ; les deux autres ne dépassaient guère la trentaine. C’étaient de beaux hommes, solidement bâtis, |
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Le plus âgé avait une soixantaine d'années ; les deux autres ne dépas- |
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saient guère la trentaine. C'étaient de beaux hommes, solidement bâtis, |
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paraissait bonne comme du bon pain, et, derrière elle, deux jeunes |
paraissait bonne comme du bon pain, et, derrière elle, deux jeunes |
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femmes que je ne voyais pas très bien. |
femmes que je ne voyais pas très bien. |
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— Là, tu peux entrer, me dit le vieux. |
— Là, tu peux entrer, me dit le vieux. |
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Dès que je fus entré, il referma la porte, |
Dès que je fus entré, il referma la porte, l’assujettit à l’aide d’une |
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barre de fer, tira les verrous et remit son fusil à un de ses fils. Ensuite, |
barre de fer, tira les verrous et remit son fusil à un de ses fils. Ensuite, |
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ils |
ils m’emmenèrent dans un salon très bien meublé et ils se réunirent |
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dans un coin où il était impossible de les voir du dehors. On promena |
dans un coin où il était impossible de les voir du dehors. On promena |
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une chandelle autour de moi et chacun convint que je ne ressemblais |
une chandelle autour de moi et chacun convint que je ne ressemblais |
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en rien à un Shepherdson. |
en rien à un Shepherdson. |
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— Tu vois bien, |
— Tu vois bien, Saül, que ce garçon n’a pas menti ; ses vêtements |
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sont trempés, et il a peut-être faim, dit la vieille dame. Brigitte, |
sont trempés, et il a peut-être faim, dit la vieille dame. Brigitte, |
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ajouta-t-elle en |
ajouta-t-elle en s’adressant à une négresse qui venait de se montrer, |
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préparez-lui vite de quoi manger, et que |
préparez-lui vite de quoi manger, et que l’on appelle Georges pour |
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qu’il... Bon, le voilà qui arrive à propos... Georges, emmène ce petit |
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étranger et aide-le à changer |
étranger et aide-le à changer d’habits, les tiens lui iront. |
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Georges semblait avoir mon âge — treize ou quatorze ans — bien |
Georges semblait avoir mon âge — treize ou quatorze ans — bien |
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qu’il fût un peu plus grand que moi. Il ne portait d’autre vêtement |
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qu’une chemise et ses cheveux étaient tout ébouriffés. Il paraissait |
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encore à moitié endormi, car il bâillait à se décrocher la mâchoire et il |
encore à moitié endormi, car il bâillait à se décrocher la mâchoire et il |
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