« Utilisateur:Mathieugp/Brouillons/Ma relation avec les événements de 1837 » : différence entre les versions

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'''MonMa implicationpart dans les événements de 1837'''.
 
Né à St-Andrews, dans la province du Nouveau-Brunswick, je suis un bon ''tory'', et non pas d'un lignée révolutionnaire. Le père de mon père, un commerçant de Boston, sacrifia tout pour la cause royaliste, et quitta à destination de Halifax avec le général Gage, lorsque Boston fût évacuée en 1776. La mère de ma mère émigra de Postmouth au Nouveau-Brunswick, avec une fille mariée au capitaine Storrow, de l'armée britannique, de qui me vient mon nom. Elle était une « Wentworth », cousine de John Wentworth (par la suite Sir John, gouverneur de la Nouvelle-Écosse), le dernier gouverneur royal du Nouveau-Hampshire; nièce de Sir Berning, son prédécesseur; et petite-fille de John Wentworth, qui le précéda. Ces trois « Wentworth » - père, fils et petit-fils - ayant gouverné le Nouveau-Hampshire durant plus de quarante ans.
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À cette époque, il n'y avait pas de « gouvernement responsable » dans les colonies et aucun ministère colonial. Chaque colonie avait une Chambre d'assemblée élue par le peuple, un Conseil législatif nommé à vie par la couronne et un gouverneur, qui était un vieil officier militaire quelconque resté entre les mains du ministère de l'intérieur après la paix de 1815, et qui ne connaissait rien à la gouverne sauf donner des ordres (beyond the word of command). Le Conseil exécutif, responsable nulle part, ni à personne, n'était qu'un simple conseil émettant des opinions et qui au Bas-Canada devint une puissance contrôlante. Les représentants du peuple pouvaient discuter et voter, mais il n'y avait aucun moyen de donner suite à leurs décisions.
 
Notre Parlement existait à cette époque depuis presque trente ans, et jouissait nominalement de tous les pouvoirs de la Chambre des communes britannique; mais durant la longue période au cours de laquelle l'insuffisance de notre revenu exigaitexigeait qu'une grande partie de la « liste civile », ou des dépenses de la province, soit couvert par le trésor militaire - c.-à-d., le trésor britannique, via le Commissariat - l'Assemblée ne pouvait à peine remettre en cause les dépenses, ou les particularités de sa distribution.
 
Dans cet article je ferai usage des mots « Canadien », et « Anglais », tel que les Français les employaient et en accord avec notre acception commune ici, - le premier signifiant tous les Canadiens ''français'', et le deuxième, toute ceux qui ne sont pas Canadiens français. De l'appel fait à l'Assemblée de pourvoir à la liste civile, est venue la protestation qui a abouti à 1837. L'Assemblée était canadienne, et agissant suivant son droit positif, exigaitexigeait que tout le revenu de la province, soit mis à sa disposition. Le corps officiel, incluant les sinecurists et les pluralists, étant la plupart du temps des Anglais, et plus encore sur la liste de paye, pressentie instinctivement la réduction de leur ordre. Le Conseil législatif, qui n'était pas un simple appendice obéissant comme le sont les Conseils législatifs d'aujourd'hui, ou le « Senat », était un corps anglais vigoureux; et, prenant parti avec les fonctionnaires, se mis en opposition directe face à l'Assemblée. Une grande partie de la législation demandée par le peuple à travers l'Assemblée était rejetée par le Conseil, jusqu'à ce qu'enfin il y ait une accumulation de plus de trois projets de loi, adoptés par la Chambre basse, et rejeté par la Chambre haute; et diverses irrégularités gouvernementales ont été commises, contre des remontrances réitérées.
 
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