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culture française n’aurait plus d’action sur eux, et d’être moralement diminués si jamais on arrivait à rempacer leur sens français par un sens allemand, c’est-à-dire à convertir un esprit démocratique et moderne en un esprit féodal et rétrograde. »

On devine que l’attitude des Alsaciens excite chez les Allemands une vive colère. L’article de M. Wittich leur a paru une trahison. Ils ne cessent de s’emporter, de menacer et de réclamer de l’administration les mesures les plus énergiques contre ce qu’ils appellent les menées pan-françaises. Tout leur sert de prétexte : le Souvenir français et les monuments qu’il élève sur les champs de bataille ; la nomination au poste de premier ministre dans la Terre d’Empire d’un Alsacien, M. Zorn de Bulach, qui pourtant… l’influence grandissante des notables alsaciens ; jusqu’à la connaissance parfaite qu’a de notre langue la femme du Statthalter, la comtesse de Wedel, et jusqu’à la moindre enseigne en français. Colères inutiles, dont