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n’eût pas aujourd’hui sa verve ordinaire et qu’il fît effort pour présider cette grande table ; visiblement, il manquait d’entrain.
Adolphine le regardait parfois à la dérobée avec une sorte d’affectueuse commisération et l’interrogeait tacitement de ses grands yeux tendres. Mais Joseph la rassurait d’un clignement furtif qui voulait dire : « Ne t’inquiète pas, ça ira… »
Tout de même, il ne put donner le change à la vieille madame Kaekebroeck qui, fort étonnée de son mutisme, se tourna vers lui :
— Eh bien, Jefke, qu’est-ce que c’est avec vous ? Vous ne parlez pas, vous ne mangez pas… Vous êtes dérangé ?
— Mais non, maman, dit-il d’une voix faible, je réfléchissais à quelque chose…
Il se redressa ; mais son brusque mouvement