« Page:La Pérouse - Voyage de La Pérouse, Tome 2.djvu/8 » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
|||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
particuliers qui, par un simple esprit de curiosité, sacrifiaient des sommes considérables à un intérêt qui avait cessé depuis long - temps de fixer les yeux des différentes puissances maritimes de l’Europe. |
particuliers qui, par un simple esprit de curiosité, sacrifiaient des sommes considérables à un intérêt qui avait cessé depuis long - temps de fixer les yeux des différentes puissances maritimes de l’Europe. |
||
En 1764, l’Angleterre ordonna une nouvelle expédition dont le commandement fut confié au commodore |
En 1764, l’Angleterre ordonna une nouvelle expédition dont le commandement fut confié au commodore {{sc|Byron}}. Les relations de ce voyage, ainsi que celles des navigateurs {{sc|Wallis}}, {{sc|Carteret}} et {{sc|Cook}}, sont généralement connues. |
||
Au mois de novembre 1766, {{M.}} {{sc|de}} |
Au mois de novembre 1766, {{M.}} {{sc|de}} {{sc|Bougainville}} partit |
||
de Nantes, avec la frégate la Boudeuse et la flûte l’Étoile ; il suivit à peu près la même route que les navigateurs anglais ; il découvrit plusieurs îles : et son voyage, écrit avec intérêt, n’a pas peu servi à donner aux Français ce goût des découvertes, qui venait de renaître avec tant d’énergie en Angleterre. |
de Nantes, avec la frégate la Boudeuse et la flûte l’Étoile ; il suivit à peu près la même route que les navigateurs anglais ; il découvrit plusieurs îles : et son voyage, écrit avec intérêt, n’a pas peu servi à donner aux Français ce goût des découvertes, qui venait de renaître avec tant d’énergie en Angleterre. |
||
En 1771, {{M.}} {{sc|de}} |
En 1771, {{M.}} {{sc|de}} {{sc|Kerguelen}} fut expédié pour un voyage |
||
vers le continent austral dont l’existence, à cette époque, n’était pas même contestée des géographes ; en décembre de la même année, il eut connaissance d’une île : le mauvais temps l’empêcha d’en achever la découverte. Plein des idées de tous les savans de l’Europe, il ne douta pas qu’il n’eût aperçu un cap des Terres Australes. Son empressement à venir annoncer cette nouvelle, ne lui permit pas de différer un instant son retour ; il fut reçu en France comme un nouveau |
vers le continent austral dont l’existence, à cette époque, n’était pas même contestée des géographes ; en décembre de la même année, il eut connaissance d’une île : le mauvais temps l’empêcha d’en achever la découverte. Plein des idées de tous les savans de l’Europe, il ne douta pas qu’il n’eût aperçu un cap des Terres Australes. Son empressement à venir annoncer cette nouvelle, ne lui permit pas de différer un instant son retour ; il fut reçu en France comme un nouveau {{sc|Christophe}} {{sc|Colomb}}. On équipa tout de suite un vaisseau de guerre et une frégate, pour continuer cette importante découverte : ce choix extraordinaire de bâtimens |