« Page:Allart - La Femme et la democratie de nos temps.djvu/134 » : différence entre les versions

Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
les actes de nos organes nous faisaient mal ? Que penser donc de la sagesse de l’homme quand sa loi nous
les actes de nos organes nous faisaient mal ? Que penser
donc de la sagesse de l’homme quand sa loi nous
fait mal, quand, s’écartant de son guide, il le méconnaît et lève la main contre son père, crime puni de
fait mal, quand, s’écartant de son guide, il le méconnaît
et lève la main contre son père, crime puni de
mort par Moïse ? Ne craignons pas de poser ce principe : dès qu’il y a douleur il y a quelque chose à
mort par Moïse ? Ne craignons pas de poser ce principe :
dès qu’il y a douleur il y a quelque chose à
reprendre, soit dans la personne qui est vicieuse,
reprendre, soit dans la personne qui est vicieuse,
soit dans la loi ou les circonstances ; la douleur ne
soit dans la loi ou les circonstances ; la douleur ne
doit pas plus s’accepter dans la nature morale que la
doit pas plus s’accepter dans la nature morale que la
maladie dans la nature physique ; les positions qui la
maladie dans la nature physique ; les positions qui la
consacrent sont fausses et inadmissibles. On peut admirer les victimes qui les supportent, mais nul devoir, nulle justice n’oblige l’homme à supporter une
consacrent sont fausses et inadmissibles. On peut admirer
les victimes qui les supportent, mais nul devoir,
nulle justice n’oblige l’homme à supporter une
douleur que Dieu ne fait sentir que pour qu’on l’évite. Les temps modernes commençant par des catastrophes épouvantables ont établi un principe chrétien
douleur que Dieu ne fait sentir que pour qu’on l’évite.
Les temps modernes commençant par des catastrophes
épouvantables ont établi un principe chrétien
d’assujétissement et de souffrance, utile dans des
d’assujétissement et de souffrance, utile dans des
temps de pillage, de viol et d’incendie, où les femmes surtout tremblèrent ; les malheurs sont finis, les
temps de pillage, de viol et d’incendie, où les femmes
surtout tremblèrent ; les malheurs sont finis, les
temps sont changés. Assez de devoirs inévitables et
temps sont changés. Assez de devoirs inévitables et
rigoureux resteront à la nature humaine : assez de
rigoureux resteront à la nature humaine : assez de
Ligne 16 : Ligne 24 :
leur naissante beauté ; assez d’affections se briseront
leur naissante beauté ; assez d’affections se briseront
par l’absence et la mort ; assez de maux et de périls
par l’absence et la mort ; assez de maux et de périls
resteront au courage. Dieu, indiquant victorieusement ses volontés, nous mit sur la terre, se sépara
resteront au courage. Dieu, indiquant victorieusement
ses volontés, nous mit sur la terre, se sépara
de nous, éprouva notre intelligence pour le comprendre, notre vertu pour lui obéir, nous fit heureux
de nous, éprouva notre intelligence pour le comprendre,
notre vertu pour lui obéir, nous fit heureux
et habiles selon que nous nous élevions à lui, réservant
et habiles selon que nous nous élevions à lui, réservant
quelques unes de ses intentions pour l’avenir, et
quelques unes de ses intentions pour l’avenir, et
douant la femme de force et d’ambition pour qu’elle
douant la femme de force et d’ambition pour qu’elle
sût un jour en trouver l’usage. Comme nous ne pouvons pas plus nier la pensée qui préside ici bas que
sût un jour en trouver l’usage. Comme nous ne pouvons
pas plus nier la pensée qui préside ici bas que
la longue religion pratiquée par les grands hommes
la longue religion pratiquée par les grands hommes
et le genre humain, comment craindrions-nous de
et le genre humain, comment craindrions-nous de