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Dicu, rattachant la continuité de l’espècc à des délices,
a deposé les creatures dans le sein des feminics ;
la feuime porte l’cufunt de l’huinınc qu’elle aimc, ct,
amantc ct mdro, lidèle cl crcatrico, communiquc la
vie et l’éinutiou à cctte partie d’elle-même, qui s’ou
détachera pour supporter un jour des épreuves, montrer
son couragé ct survivrc ; l’action de la mère sur
l’enfanl lui fait survciller scs impressions pour créer
unc anic lurtc : transıncttunt la vie par nécessité, ct
inquièlc comme si cllc était responsable, nullc femme
encore ne s’est clovec par la pensée à cette fonctivu
de créer que la nature lui doone, et n’a pelut ce
qu’unc fenimc scule peut peindre sans que la nature
soit jamais dépassec. No craignons pas de la suivre
un moment dans ses combinaisons et scś détails : la
malernité, evcilléc avant que l’enfant ne soit né, dès
qu’il paraît au jour se déclare dans la souffrancc par
une joic machinale ; lc luit monte au sein ; la bouche
de l’enfant cherche la nièrc ; des tendresses nouvelies
s’éveillent chez elle : ici un icndre mélange d’onotions
et de delicatesses. I’enfance de l’homme cst
pleine de grâce ; la natur’, y attachant des charnies
innoccns, en donna l’intelligence aux mières, qui,
subjuguées par un enchantement nouveau, passent
leurs jours à regarder durmir lcur enfant, i écouler
avcc allcndrisscnient la légère respiration qui sort de sa
fraiche bouche cnlr’ouverlc, d le carcsser sans qu’il
s’en aperçoive, suivre ses progrès el s’amuscr, sans
se lasser, de ses naissans éclats de rire et de se’s premiers
pas.


Dieu, rattachant la continuité de l’espèce à des délices, a déposé les créatures dans le sein des femmes ;
Li lemme, dans ce bonheur, oublie l’umour,
la femme porte l’enfant de l’homme qu’elle aime, et,
qui ne renaitra : que trop grand, pour se livrer
amante et mère, fidèle et créatrice, communique la
à celle Irêle et doucu créature qu’anime un soullle de
vie et l’émotion à cette partie d’elle-même, qui s’en
vic si tremblant. Les femmes ainsi ſont partic de la
détachera pour supporter un jour des épreuves, montrer son {{Corr|couragé|courage}} et survivre ; l’action de la mère sur
rcligion ; à elles sont altachées les plus fortes preuves
l’enfant lui fait surveiller ses impressions pour créer
do Dicu ; chez les animaux, la femelle nous offre los
une {{Corr|ame|âme}} forte : transmettant la vie par nécessité, et
menes lois : le lion est roi du désert, qu’il épouvante ;
inquiète comme si elle était responsable, nulle femme
mais la lionna, mère, est cout Soja plus rcdoutable :
encore ne s’est élevée par la pensée à cette fonction
de créer que la nature lui donne et n’a peint ce
qu’une femme seule peut peindre sans que la nature
soit jamais dépassée. Ne craignons pas de la suivre
un moment dans ses combinaisons et ses détails : la
maternité, éveillée avant que l’enfant ne soit né, dès
qu’il paraît au jour se déclare dans la souffrance par
une joie machinale ; le lait monte au sein ; la bouche
de l’enfant cherche la mère ; des tendresses nouvelles
s’éveillent chez elle : ici un tendre mélange d’émotions et de délicatesses, L’enfance de l’homme est
pleine de grâce ; la nature, y attachant des charmes
innocens, en donna l’intelligence aux mères, qui,
subjuguées par un enchantement nouveau, passent
leurs jours à regarder dormir leur enfant, à écouter
avec attendrissement la légère respiration qui sort de sa
fraîche bouche entr’ouverte, à le caresser sans qu’il
s’en aperçoive, suivre ses progrès et s’amuser, sans
se lasser, de ses naissans éclats de rire et de ses premiers pas. La femme, dans ce bonheur, oublie l’amour, qui ne renaîtra que trop grand, pour se livrer
à cette frêle et douce créature qu’anime un souffle de
vie si tremblant. Les femmes ainsi font partie de la
religion ; à elles sont attachées les plus fortes preuves
de Dieu ; chez les animaux, la femelle nous offre les
mêmes lois : le lion est roi du désert, qu’il épouvante ;
mais la lionne, mère, est cent fois plus redoutable :