« Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 6.djvu/89 » : différence entre les versions

AkBot (discussion | contributions)
Pywikibot touch edit
 
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page corrigée
+
Page validée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<noinclude>[[File:T6- d089 - Fig. 094. — Plan d’un groupe d’usines composant une poudrerie française.png|450px|center]]{{Centré|Fig. 94. — Plan d’un groupe d’usines composant une poudrerie française.|fs=80%}}
<noinclude>[[File:T6- d089 - Fig. 094. — Plan d’un groupe d’usines composant une poudrerie française.png|450px|center]]{{Centré|Fig. 94. — Plan d’un ''groupe d’usines'' composant une poudrerie française.|fs=80%}}




</noinclude>du colonel Castan et, pour le fusil Lebel, la poudre spéciale, inventée par M. Vieille et qui brûle sans fumée.
</noinclude>du colonel Castan et, pour le fusil Lebel, la poudre spéciale, inventée par {{M.|Vieille}} et qui brûle sans fumée.
{{interligne}}

Pour fabriquer ces diverses poudres on effectue les six opérations suivantes :
Pour fabriquer ces diverses poudres on effectue les six opérations suivantes :


Ligne 16 : Ligne 16 :
Égalisage et époussetage de ces grains ;
Égalisage et époussetage de ces grains ;


Mise en magasin.
Mise en magasin.


Nous avons décrit, dans les ''Merveilles de la science'', les appareils servant à la fabrication de la poudre avec assez de soin pour n’avoir pas à y revenir dans ce ''Supplément''. Nous avons dit que pour les mélanges des ingrédients on a depuis longtemps renoncé à l’emploi des ''pilons'', et que l’on ne se sert que de ''meules''. Le salpêtre est tamisé à la main, pendant que le soufre et le charbon sont triturés dans des tonnes en cuir. Le mélange du soufre, du salpêtre et du charbon, s’effectue ensuite, comme nous l’avons expliqué, dans des ateliers spéciaux, dont nous avons donné les dessins, et qui sont construits en planches légères, de façon à prévenir, autant que possible, les redoutables effets de l’explosion. Nous avons également représenté par des dessins les ''tonnes de lissage''.
Nous avons décrit, dans les ''Merveilles de la science'', les appareils servant à la fabrication de la poudre avec assez de soin pour n’avoir pas à y revenir dans ce ''Supplément''. Nous avons dit que pour les mélanges des ingrédients on a depuis longtemps renoncé à l’emploi des ''pilons'', et que l’on ne se sert que de ''meules''. Le salpêtre est tamisé à la main, pendant que le soufre et le charbon sont triturés dans des tonnes en cuir. Le mélange du soufre, du salpêtre et du charbon, s’effectue ensuite, comme nous l’avons expliqué, dans des ateliers spéciaux, dont nous avons donné les dessins, et qui sont construits en planches légères, de façon à prévenir, autant que possible, les redoutables effets de l’explosion. Nous avons également représenté par des dessins les ''tonnes de lissage''.


Sans revenir sur la description de ces appareils, nous dirons qu’un groupe d’usines, dans une poudrerie française, se compose actuellement de deux bâtiments, soit à parois de bois, soit à parois de tôle, qui communiquent avec un couloir étroit, où est logé l’arbre de transmission du moteur hydraulique qui met en action les meules. Dès que les meules sont en mouvement, les ouvriers quittent les deux ateliers, et se retirent dans une galerie couverte. Le travail mécanique se fait donc automatiquement et dans un atelier désert, sans pouvoir compromettre la vie des ouvriers, en cas d’accident.
Sans revenir sur la description de ces appareils, nous dirons qu’un ''groupe d’usines'', dans une poudrerie française, se compose actuellement de deux bâtiments, soit à parois de bois, soit à parois de tôle, qui communiquent avec un couloir étroit, où est logé l’arbre de transmission du moteur hydraulique qui met en action les meules. Dès que les meules sont en mouvement, les ouvriers quittent les deux ateliers, et se retirent dans une galerie couverte. Le travail mécanique se fait donc automatiquement et dans un atelier désert, sans pouvoir compromettre la vie des ouvriers, en cas d’accident.


<includeonly>[[File:T6- d089 - Fig. 094. — Plan d’un groupe d’usines composant une poudrerie française.png|450px|center]]{{Centré|Fig. 94. — Plan d’un groupe d’usines composant une poudrerie française.|fs=80%}}
<includeonly>[[File:T6- d089 - Fig. 094. — Plan d’un groupe d’usines composant une poudrerie française.png|450px|center]]{{Centré|Fig. 94. — Plan d’un ''groupe d’usines'' composant une poudrerie française.|fs=80%}}


</includeonly>Nous donnons dans la figure 94 la coupe des deux bâtiments composant une poudrerie française, ou plutôt un ''groupe d’usines à poudre du type réglementaire''.
</includeonly>Nous donnons dans la figure 94 la coupe des deux bâtiments composant une poudrerie française, ou plutôt un ''groupe d’usines à poudre du type réglementaire''.


Les dimensions de chaque pièce composant un groupe d’usines sont de 7 mètres sur 7 mètres.
Les dimensions de chaque pièce composant un groupe d’usines sont de {{nobr|7 mètres}} sur 7 mètres.