« Page:Reynier - Piles électriques et accumulateurs, 1884.djvu/40 » : différence entre les versions

 
(Aucune différence)

Dernière version du 9 octobre 2021 à 15:07

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

près les qualités et les défauts des tissus végétaux dont il sera question tout à l’heure ; ils s’emploient de la même manière, mais non dans les mêmes circonstances : mieux que le chanvre et le lin, la laine résiste aux acides ; mais elle est détruite par les alcalis caustiques.


II

CLOISONS EN MATIÈRES VÉGÉTALES

Le bois mince (de à millimètres d’épaisseur) est médiocrement résistant et sépare assez bien. Avant de l’employer comme diaphragme, il faut le débarrasser de la sève et des matières résineuses par une immersion prolongée dans une lessive caustique bouillante, peu concentrée.

Un cylindre de bois creusé, un roseau, peuvent constituer des vases poreux utilisables dans certains cas.

Pour obtenir des capacités plus grandes, on construit des caisses parallélipipédiques ; mais il est difficile de bien ajuster les panneaux, et surtout d’empêcher qu’ils ne gauchissent. Le bois n’est pas un corps homogène ; il présente des nœuds, des endroits faibles d’où peuvent partir des fentes qui mettent le vase hors de service.

Le bois est attaqué par l’acide nitrique, et par l’acide sulfurique concentré.

Les toiles de chanvre et de lin très serrées sont des diaphragmes peu résistants. La qualité dite toile à voile est d’assez bon usage dans les liqueurs neutres ou modérément