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naturalistes. Ce n’est pas que je sache qu’on l’ait attaquée de front ; mais je ne dois peut-être qu’aux égards d’une amitié bienveillante d’avoir été préservé d’une critique, juste et sévère. En effet, dans le plus récent et le plus important ouvrage que nous ayons sur la zoologie, le règne animal distribué d’après son organisation, mes idées sur le sternum des poissons n’ont pas été seulement omises, mais écartées et remplacées. Ce que j’avais indiqué sous le nom d’annexes sternales, est donné, dans ce MANUEL des naturalistes sous celui d’os hyoïdes, et les rayons de la membrane de l’opercule y restent rayons branchiostèges, c’est-à dire, pièces ichthyologiques, pièces d’une création imaginée pour les seuls poissons.

Que dans sa nouveauté mon travail [1] fût

  1. Son utilité était démontrée par les contradictions des savans dans l’emploi du mot sternum, à l’égard des poissons : je l’avais remarqué, en faisant de l’exposé de la science à ce sujet le début de mon premier mémoire. « Ce mot de sternum dans ses applications aux poissons a été employé à désigner quatre ordres différens de pièces osseuses. Dès 1701, le célèbre Duverney (Académie des sciences, 1701, pag: 225) l’avait attribué aux arcs qui soutiennent les branchies ; M. Gouan, en 1770, (Histoire des poissons, page 64) à la pièce impaire située sous la tête