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J’aurais dû alors me défier davantage de la position difficile dans laquelle je m’étais engagé ; j’étais entraîné, et cela ne me vint pas même à la pensée !

M’étant proposé de ramener, partie par partie, tout le poisson aux trois autres classes d’animaux vertébrés, bien que je n’en fusse encore qu'à mon début, il me parut que j’entrais si parfaitement dans les vues des naturalistes, et que je venais si à propos fortifier leurs théories, que(je le dis sans déguisement) je m’étais flatté du plus favorable accueil. Je n’attachais pas même à mon travail une bien grande importance ; je l’entreprenais ou je croyais l'entreprendre au profit de combinaisons qui étaient pas absolument les miennes, et je pensais que le mérite de ce travail se bornait à l'approche de quelque matériaux. Je n'aspirais effectivement qu’à ajouter un motif de plus aux mille et une raisons sur lesquelles on me paraissait avoir fondé la doctrine d’un type unique pour tous les animaux vertébrés.

J’avais eu (du moins j’étais assez abusé pour le croire) un bonheur inespéré ; je venais de retrouver dans les poissons toutes les pièces qui servent de plastron à l’organe respiratoire, dans l'ordre, l’arrangement et le nombre où ces pièce