« La pensée française des origines à la Révolution » : différence entre les versions
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Il ne s'agit plus de chercher la connaissance pour elle-même, mais de dénoncer les préjugés hostiles au bonheur des hommes. C'est dans les Lumières qu'on met l'espérance pour transformer la condition humaine.
« À la veille de la convocation des États Généraux par Louis XVI, les conditions objectives, économiques et sociales de la Révolution étaient parvenues à la maturité. Mais déjà, les transformations nécessaires, devenues inévitables s'étaient reflétées dans l'oeuvre prérévolutionnaire des penseurs francais du XVIIIème siècle.
Les Encyclopédistes, groupés autour de Diderot, approfondissaient le côté matérialiste de la pensée cartésienne et élevaient un monument durable. Ils jetèrent les fondements de notre propre doctrine.
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« La base philosophique du marxisme, ainsi que l'ont proclamé maintes fois Marx et Engels, est le matérialisme dialectique, qui a pleinement fait siennes les traditions historiques du matérialisme français du XVIIIème siècle », nous a rappelé Lénine.
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Jean-Jacques Rousseau jouit dans les divers pays allemands, d'une autorité indiscutable. Le Discours sur l'inégalité, le Contrat social ont inspiré des oeuvres comme les Brigands et Intrigue et Amour de
Schiller.
De nombreux étrangers, du temps de Voltaire, résident à Paris et se mêlent intimement à la vie de la société intellectuelle française, de cette « République des lettres » dont on parlait hors de nos frontières avec admiration. Beaucoup de ces étrangers rédigent à l'usage de leurs compatriotes des « correspondances » qui circulent d'abord manuscrites et font connaître à l'Europe et aussi au Nouveau Monde la pensée française.
Des souverains étrangers protègent les écrivains français. Voltaire est l'hôte de Frédéric II. Le philosophe français Condillac est choisi comme précepteur du prince de Parme. Catherine II protège Diderot et le fait venir pendant quelque temps à Saint-Pétersbourg... » (1).
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(2) [[Friedrich Engels]] : ''M. Duhring bouleverse la Science''. (Trad. Bracke, tome I, page 2.)
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