« La pensée française des origines à la Révolution » : différence entre les versions

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Ainsi tout, y compris la religion, doit être soumis à la raison. Si la religion ne satisfait pas aux exigences de la raison, elle doit être abandonnée. Et Diderot, dès lors, d'accumuler les arguments : Une religion vraie, intéressant tous les hommes dans tous les temps et dans tous les lieux, a dû être éternelle, universelle et évidente ; aucune n'a ces trois caractères. Toutes sont donc trois fois démontrées fausses. Les miracles témoignent-ils en faveur de la religion? Prouver l'Évangile par un miracle, c'est prouver une absurdité par une chose contre nature. Et par ailleurs, la religion se justifierait-elle par sa relation avec la morale?
 
Se ilrettettinsit-ene par sa relax avec, la morale I.' Diderot poursuit Z*enewireft fit Bay. —.outrer qu'au contraire la religion reilr2e rit ,11711 flt t tromle Irene : Otez la crainte de l'enfer ettreel,en. 11,11e5 ôterez sa croyance. , n p Urrait bien se tvireecrter d'uite relue- u naturelle c'est-à-dire des croyances va-t-Des ei deci-_-!ttencle. de Dieu qui sont communes à toutes les reli_ entrti, entai;s„ .exptique-t-il par ailleurs, grâce aux travaux des meizatu ( lie inonde n'est plus un Dieu, c'est une -:=.-_ftitre Tut a see rites cordes, ses poutres, ses ressorts et ses Dt, eet. (d- -,-enu complètement inutile. Ce. Nra dés r -_aract.5riser son exposé de la conception scie du monde, c'est l'appel constant -7---- -7 Ife7:7=,riPnre le recours à l'efficacité de la d'une opinion.. A ce point de vue, comme • lorsqu'il s'agit de critiquer les bases de -7-1`7--.7 que Condillac, en n'allant pas au delà. la (2,-- d- dee. armes à cette conception antiscien-Dideatrii aTrive prPsque aux vues du matérialisme contem--- E4 ,fane il met à un ouvrage pour titre De l'interpretation avant tout pour lui de l'observation, de l'ex-s: A Nature, il examine les causes d'erreur, les pos- rfgsetionner les instruments d'observation. Il s'agit on l'a, dit, d'un matérialisme expérimental, d'un scientifique, ,-nâ_.,t.fere qui conatitue l'univers résulte des combinaisons suc_ tert.if nombre d'éléments en mouvement permanent. cet en repos absolu, et pour Diderot qui dépasse par là la phyx-fq-; de Newton, le mouvement n'est pas causé par Ife-ces -> extkr,,;,.res à la matière et s'exerçant sur elle, le mou-propre à la matière et en est inséparable. Par là tout eAntinuel, et il faut se garder de croire en des Jfm1t1r net tee 4..,ntre les diverses choses. Il s'est à ce point de 1,11«r o 1 r attaché à. l'étude de la vie, de ses rapports erg ''.Hire, Dc l'animal à la plante, il n'y a pas de transition delre5, Poe de transition nette non plus de la matière végétale à ,-,,;;.4,1ér6 Inerte « Tout animal est plus ou moins homme... toute te,- plus ou moins animal », il n'y a plus qu'une substance 05).fiX flans l'homme, dans l'animal, et depuis la molécule !fr›,(4-le, Ithouirrm, xi y a une chaîne d'êtres qui passent « de l'état de irmit4 vi,/aritie jusqu'à, l'état (l'extrême intelligence ». Prenons per e;/,..(nple la cjUestion de la sensibilité. Ne peut-onpas penser qu'il g'agjf, /à, d'une propriété très générale de la matière qui pourrait se msuateeter $101.1.8 des aspects divers ? Lénine a montré que Diderot par 1i avait vu juste en ne cherchant pas « à, tirer la sensation du UMM Welfien t do inr, matière ou à la ramener à ces mouvements, mais 1$1, (;f)nsid6ratit, comme une des propriétés de la matière en mou-/,'ffi' lei, ailf481 bill(!re)t, s'est montré un véritable précurseur pour )4, (P),:firltif; flt l transformation des espèces. Si les différentes espè-ces riirf,:ileg diffii,rpnt seulement par le degré d'organisation de la r,r1 conçoit qu'II soit possible qu'elles se transforment les unc;.; ditti; len autres et, que le milieu extérieur exerce une influence décheivee sur leur évolution. Quand Diderot écrit : Les organes
 
** '''[[w:Paul Thiry d'Holbach|D'Holbach]] et [[Claude-Adrien Helvétius|Helvétius]]'''