« Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 4.djvu/566 » : différence entre les versions

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{{tiret2|dis-|grâce}}. Le roi Louis XIII le fit revenir à la cour quelques années après, pour lui demander ses avis : il y vint, quoique avec répugnance. Les jeunes courtisans qui gouvernaient Louis XIII voulurent, selon l’usage, donner des ridicules à ce vieux ministre, qui reparaissait dans une jeune cour avec des habits et des airs de mode passés depuis longtemps. Le duc de Sully,
{{tiret2|dis-|grâce}}. Le roi Louis XIII le fit revenir à la cour quelques années après, pour lui demander ses avis : il y vint, quoique avec répugnance. Les jeunes courtisans qui gouvernaient Louis XIII voulurent, selon l’usage, donner des ridicules à ce vieux ministre, qui reparaissait dans une jeune cour avec des habits et des airs de mode passés depuis longtemps. Le duc de Sully,
qui s’en aperçut, dit au roi : « Sire, quand le roi votre père, de glorieuse mémoire, me faisait l’honneur- de me consulter, nous ne commencions à parler d’affaire, qu’au préalable on n’eut fait passer dans l’antichambre les baladins et les bouffons de la cour.
qui s’en aperçut, dit au roi : « Sire, quand le roi votre père, de glorieuse mémoire, me faisait l’honneur de me consulter, nous ne commencions à parler d’affaire, qu’au préalable on n’eut fait passer dans l’antichambre les baladins et les bouffons de la cour.
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