« Page:Guyot - Les principes de 89 et le socialisme.djvu/106 » : différence entre les versions
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Il réclame la liberté pour lui, mais comme le faisait Veuillot : — Je vous demande la liberté pour moi, au nom de vos principes ; mais je vous la refuse, au nom des miens. |
Il réclame la liberté pour lui, mais comme le faisait Veuillot : — Je vous demande la liberté pour moi, au nom de vos principes ; mais je vous la refuse, au nom des miens. |
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Il ne dissimule pas que la liberté politique lui est fort indifférente. Les théoriciens du socialisme, même les plus pacifiques de tempérament, n’attendent point de la seule propagande intellectuelle le triomphe de leurs doctrines. Ils ont la modestie de croire qu’elles ne portent pas |
Il ne dissimule pas que la liberté politique lui est fort indifférente. Les théoriciens du socialisme, même les plus pacifiques de tempérament, n’attendent point de la seule propagande intellectuelle le triomphe de leurs doctrines. Ils ont la modestie de croire qu’elles ne portent pas avec elles la clarté qui donne la conviction solide. Ils ont raison. |
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Ce qu’ils voient dans la Révolution française, « ce sont les triomphantes jacqueries de 1789 », comme dit M. |
Ce qu’ils voient dans la Révolution française, « ce sont les triomphantes jacqueries de 1789 », comme dit {{M.|Benoît Malon}}<ref>''Le Nouveau parti'', p. 24.</ref> et ils attribuent à des désordres, qui lui ont été nuisibles, un triomphe qui n’est {{corr|du|dû}} qu’à la force de ses idées. |
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Ils demandent « l’abolition de toutes les lois sur la presse, sur les réunions et les associations. » |
Ils demandent « l’abolition de toutes les lois sur la presse, sur les réunions et les associations. » |
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