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rcrrons plus ou moins fortcs of royalcs ; ceux qui no sont pas nu pouvoir vivcat relires avcc le petit nome brc d’amis qu’ils ont choisis, saus entrer dans le traiu frivole du monde : ainsi MM. de Chateaubriand, Beranger, Roycr-Collard, Ampèrc, Lamartinc, Le ’. Mennais, Victor Jlugo, et quelqucs autres, ont nasurelleinent le caractère d’une aristocratic hautaing, isolée et disciplinic : « N’y a-t-il. cn ce monde que la succession du sang cl les traditions de la famillc ? Les traditions de penséc, dc systènc ct d’école politiquc sont-elles donc moins fécondes, et out-elles jamais detailli ld oui les talons gerincnt libres et s’ém lanccnl solitaires de la plus profonde obscurité aạx premières dignités de la patric ? Nos legislateurs çle la Constituantc, nos saints patriolcs de la Gironde, cette race de hourycois elcvés dans la inițiocrilé ct la retraite, sans appui que leur méditation, mà donc avaicnt-ils pris leurs modèlcs, sicc n’est dans l’élude, au fond de leur ame, sous l’inspiration de Dieu ct de la patric ? Los nobles traditions ne périront pas parce qu’un privilege repoussé par les siècles scra iombe : la famille des grands citoyens est. partoul.. L’ancienne

aristocratic fut-elle supericurc aux écoles antiques, aux premiers chrétiens, ct surtout à la secie stoicicmc dont Montesquicu a dit qu’elle senlc faisait les grands empereurs ? Les familles des Scipion, des Appins, des Julius, égalèrent-elles ces ccoles, ct daignerons-nous leur comparer ! cs moderues familles des Condé, Montmorenci, Russel, Visconti ? Qnelle est l’amc nobile à qui me promenade dans les champs n’a pas donne plus quc u’olt donné une grande naissance ? L’aristocratic plcbicicnnc dc France u’ayant pas du beaucoup, conmo M. Dubois.