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pées par les manufactures de tissus a presque doublé, s'élevant de 48,000 à 32,000; celui des ouvrières plus âgées à augmenté au moins d'un tiers. La proportion exacte de cette progression est de 80 p. 100 d'augmentation pour les jeunes filles de moins de treize ans et de 30 p. 100 pour les ouvrières plus âgées; cette progression, il a suffi de dix années pour l'opérer.

Le mouvement qui se fit avec tant de rapidité en Angleterre subit en France plus de lenteurs et de retards. La France était dans de mauvaises conditions au début du siècle pour se prêter à une transformation industrielle aussi radicale. Où Arkwright avait réussi, chouer Richard Lenoir, Cependant, dès l'an IV de la République, l'on avait vutigurer à la première exposition de l'industrie, ouverte au Champ de X produits d'une filature mécanique de coton, mue par un moteur hydraulique, établie à Lépine, près d’Arpajon, par M. de Laitre qui fut plus tard préfet d’Eure- et-Loir. Le rapport de l'Exposition de l'an IX constate que, dans cette filature, qui produis

5, les

it, dès cette époque, des cotons filés du n° 160, cent jeunes filles

1. Nous renvoyons aux tbleaus que contiennent les documents anglais, pour se rendre compile de la progression par indus- ue du nombre des femmes et des filles de 1850 à 1860, le nombre des lilles a plux due triplé dans les manufaeturex de cotôn, qu'il à plus que doublé dans lex manufaetares de les manulaetures de soie, qu'il a légèrement dimin que, pour les femmes au-dessus de 1 manufactures de coton que laugmen ». puis dans celles de quentin la dans les mulet date rérente

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