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Malheureusement il y a de grandes difficultés. Sans doute un récepteur vibre mieux s’il est à l’unisson de l’excitateur ; mais si l’on s’écarte de cet unisson, l’amplitude des vibrations, au lieu de devenir presque brusquement insensible, comme en acoustique, décroît avec une certaine lenteur. Il y a donc résonance, mais résonance imparfaite.
Malheureusement il y a de grandes difficultés. Sans doute un récepteur vibre mieux s’il est à l’unisson de l’excitateur ; mais si l’on s’écarte de cet unisson, l’amplitude des vibrations, au lieu de devenir presque brusquement insensible, comme en acoustique, décroît avec une certaine lenteur. Il y a donc résonance, mais résonance imparfaite.


Et encore, cette résonance, nous la connaissons par les anciennes expériences de Hertz qui n’employait pas le cohéreur. Nous l‘ignorerions peut-être encore si l’on s’était toujours servi du tube à limaille. Le cohéreur en effet, à cause de sa sensibilité même, ne saurait distinguer ces différences. Il est impressionné par des excitations très faibles et comme ce
Et encore, cette résonance, nous la connaissons par les anciennes expériences de [[w:Heinrich Hertz|Hertz]] qui n’employait pas le cohéreur. Nous l‘ignorerions peut-être encore si l’on s’était toujours servi du tube à limaille. Le cohéreur en effet, à cause de sa sensibilité même, ne saurait distinguer ces différences. Il est impressionné par des excitations très faibles et comme ce
n’est qu’un appareil de déclenchement, il ne répond pas mieux aux excitations fortes qu’aux excitations faibles, pourvu que celles-ci dépassent la limite de sa sensibilité. C’est pourquoi la période peut varier de 1 à 20, comme pour deux sons dis
n’est qu’un appareil de déclenchement, il ne répond pas mieux aux excitations fortes qu’aux excitations faibles, pourvu que celles-ci dépassent la limite de sa sensibilité. C’est pourquoi la période peut varier de 1 à 20, comme pour deux sons dis