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pendances, et comme un des soins des chartreux, au temps où l’imprimerie n’était point connue, consistait à s’occuper de la transcription des livres, obligation imposée aussi aux religieuses de leur ordre, le même évêque donna aux chartreuses de la nouvelle maison ceux des livres de sa bibliothèque de Parménie qui leur seraient nécessaires, à l’exception de sa Bible. Il voulut se réserver toutefois de la prêter aux religieuses, ou toute autre Bible à sa place, pendant cinq ans, en leur fournissant en outre le parchemin pour la copier.

L’établissement des chartreuses de Parménie, formé par des chartreuses sorties de Prémol, a été autorisé par une bulle du pape Clément IV, datée de Viterbe, du 18 janvier 1267.

Le couvent de Prémol a été presque entièrement brûlé en 1467. Le souvenir de cet incendie s’est longtemps conservé dans le pays ; on montrait, au-dessus des bâtiments du monastère, une prairie où, disait-on, aux premiers moments du sinistre, s’étaient réfugiées les religieuses, pour échapper au danger, et qui, depuis lors, a porté le nom de Pré aux Dames.

Ce même couvent eut à souffrir, pendant les guerres de religion du XVIe siècle ; il fut dévasté en 1563, époque où les religieuses se retirèrent dans leurs familles ; à la fin des troubles, elles rentrèrent dans leur communauté.

En 1680, deux commissaires, députés pour la visite de Prémol, les Pères J.-B. Berger, prieur de Villeneuve, et Antoine Coster, prieur de Marseille, firent leur rapport et laissèrent au Père procureur des religieuses un mémoire contenant diverses recommandations, telles que : de classer les titres et papiers de