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Le chapitre neuvième est une étude sur les maladies propres au canton ; le dernier renferme un travail sur le mouvement de la population. La statistique n’est trop souvent qu’une disposition de chiffres propre à faire triompher un système préconçu. M. Béringuier prouve tout le parti que l’on peut en tirer par de sages inductions et des considérations d’un ordre élevé. Ce chapitre et le livre se terminent par l’expression de désirs d’amélioration et de progrès, qui naissent de l’ensemble de cette étude si remarquable à tant de titres.

M. Béringuier a bien mérité de son pays. On n’étudie pas ainsi une ville sans l’aimer beaucoup. On ne l’aime pas sans vouloir la servir. Tel a été le but de M. Béringuier. Il lui a inspiré un livre comme on voudrait en voir beaucoup ; et ce livre, par les renseignements qu’il renferme, par les sentiments généreux qu’il laisse éclater à chaque page, par les conseils utiles qu’il prodigue, par les indications de toute espèce qui ressortent naturellement d’un examen sérieux et attentif, est une de ces œuvres qui font honneur à l’esprit et au cœur de celui qui les a conçues, méditées et accomplies.


IX.

Séance du 25 mars 1859.


Présidence de M. A. COMBES.

M. Dardé, avoué à Carcassonne, remercie la Société du titre de membre correspondant qu’elle lui a conféré.