« Page:Bouillet - Chassang - Dictionnaire universel d'histoire-geo - 1878 - P2 - H-P.djvu/337 » : différence entre les versions

Aucun résumé des modifications
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page corrigée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 23 : Ligne 23 :
[[w:Joseph-Anne-Marie de Moyriac de Mailla|'''MAILLAC''' (le P. J. MOYRIA de)]], jésuite missionnaire, né en 1679 à Maillac dans le Bugey, m. à Pékin en 1748, fut envoyé en Chine en 1702, leva pour l'empereur Kang-hi la carte de la Chine et de la Tartarie, et traduisit du chinois en français un des ouvrages les plus importants des grandes annales chinoises, publié par Grosier et Deshauterayes sous le titre d’''Histoire générale de la Chine'', Paris, 1777-84, 12 vol. in 4.
[[w:Joseph-Anne-Marie de Moyriac de Mailla|'''MAILLAC''' (le P. J. MOYRIA de)]], jésuite missionnaire, né en 1679 à Maillac dans le Bugey, m. à Pékin en 1748, fut envoyé en Chine en 1702, leva pour l'empereur Kang-hi la carte de la Chine et de la Tartarie, et traduisit du chinois en français un des ouvrages les plus importants des grandes annales chinoises, publié par Grosier et Deshauterayes sous le titre d’''Histoire générale de la Chine'', Paris, 1777-84, 12 vol. in 4.


'''MAILLARD''' (Jean et Simon), nom de deux frères, bourgeois de Paris, qui, lors de la sédition soulevée par le prévôt Étienne Marcel, s'opposèrent aux intrigues de ce perturbateur. Jean le tua au moment où il allait ouvrir la porte St-Antoine à l'armée du roi de Navarre, Charles le Mauvais (1358).
[[w:Jean Maillard (prévôt des marchands de Paris)|'''MAILLARD''' (Jean et Simon)]], nom de deux frères, bourgeois de Paris, qui, lors de la sédition soulevée par le prévôt Étienne Marcel, s'opposèrent aux intrigues de ce perturbateur. Jean le tua au moment où il allait ouvrir la porte St-Antoine à l'armée du roi de Navarre, Charles le Mauvais (1358).


[[w:Olivier Maillard|MAILLARD (Olivier)]], prédicateur, de l'ordre des Frères Mineurs, né en Bretagne vers 1440, m. en 1503, fut prédicateur de Louis XI. On a de lui des sermons bouffons, en langage macaronique, c.-à-d. mêlés de latin et de français, monument curieux de l'enfance de l'art. On a expliqué ce mélange en disant que, prononcés en français vulgaire, ces sermons étaient mis ensuite en latin, et que, partout où le traducteur était embarrassé, il laissait le français. Ces sermons ont été publiés en différentes parties à Paris, 1498-1521. On a aussi la ''Confession générale du frère Olivier Maillard'', Lyon, 1526.
[[w:Olivier Maillard|MAILLARD (Olivier)]], prédicateur, de l'ordre des Frères Mineurs, né en Bretagne vers 1440, m. en 1503, fut prédicateur de Louis XI. On a de lui des sermons bouffons, en langage macaronique, c.-à-d. mêlés de latin et de français, monument curieux de l'enfance de l'art. On a expliqué ce mélange en disant que, prononcés en français vulgaire, ces sermons étaient mis ensuite en latin, et que, partout où le traducteur était embarrassé, il laissait le français. Ces sermons ont été publiés en différentes parties à Paris, 1498-1521. On a aussi la ''Confession générale du frère Olivier Maillard'', Lyon, 1526.
Ligne 37 : Ligne 37 :
[[w:Jean-Baptiste Desmarets de Maillebois|'''MAILLEBOIS''' (J. B. François DESMARETS, marquis de)]], maréchal de France, fils du contrôleur général Desmarets et petit-fils de Colbert, né en 1682, m. en 1762, apprit l'art de la guerre sous Villars, se distingua au siége de Lille (1708), commanda une division en Italie, 1733, soumit la Corse en moins de trois semaines, 1739, et fut créé maréchal en 1741. Envoyé de nouveau en Italie en 1745, pour soutenir l'infant don Philippe, il battit les Autrichiens; mais, accablé par des forces supérieures, il ne put garder le Milanais, et fut battu sous Plaisance (1746).
[[w:Jean-Baptiste Desmarets de Maillebois|'''MAILLEBOIS''' (J. B. François DESMARETS, marquis de)]], maréchal de France, fils du contrôleur général Desmarets et petit-fils de Colbert, né en 1682, m. en 1762, apprit l'art de la guerre sous Villars, se distingua au siége de Lille (1708), commanda une division en Italie, 1733, soumit la Corse en moins de trois semaines, 1739, et fut créé maréchal en 1741. Envoyé de nouveau en Italie en 1745, pour soutenir l'infant don Philippe, il battit les Autrichiens; mais, accablé par des forces supérieures, il ne put garder le Milanais, et fut battu sous Plaisance (1746).


'''MAILLÉ-BRÉZÉ''', anc. maison de la Touraine qui remonte au XI{{e}} siècle, a fourni plusieurs hommes distingués. On connaît surtout : Urbain de Maillé-Brézé, capitaine des gardes du roi, maréchal de France, ambassadeur en Suède, en Hollande, puis gouverneur de l'Anjou (1636), vice-roi de Catalogne en 1642. Il m. en 1650. Il avait épousé une sœur du cardinal de Richelieu. — Armand de Maillé-Brézé, duc de Fronsac et de Caumont, fils du précéd., commanda une escadre au siége de Cadix en 1640, et fut tué d'un coup de canon au siège d'Orbitello en 1646, à 27 ans.
'''MAILLÉ-BRÉZÉ''', anc. maison de la Touraine qui remonte au XI{{e}} siècle, a fourni plusieurs hommes distingués. On connaît surtout : [[w:Urbain de Maillé|Urbain de Maillé-Brézé]], capitaine des gardes du roi, maréchal de France, ambassadeur en Suède, en Hollande, puis gouverneur de l'Anjou (1636), vice-roi de Catalogne en 1642. Il m. en 1650. Il avait épousé une sœur du cardinal de Richelieu. — [[w:Jean Armand de Maillé|Armand de Maillé-Brézé]], duc de Fronsac et de Caumont, fils du précéd., commanda une escadre au siége de Cadix en 1640, et fut tué d'un coup de canon au siège d'Orbitello en 1646, à 27 ans.


[[w:La Mailleraye-sur-Seine|'''MAILLERAYE''' (LA)]]. ''V''. LA MAILLERAIE.
[[w:La Mailleraye-sur-Seine|'''MAILLERAYE''' (LA)]]. ''V''. LA MAILLERAIE.