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L’ETERNEL RENOUVEAU Terrasses d’où mes yeux se perdent sur la mer… L’odeur des pins s’enfuit dans les brises marines ; Si tout est frais et vert Aux jardins des collines, Les jasmins ont cessé de fleurir : c’est l’hiver. Ne cherchons plus dans les sentiers les anémones, Ni le reflet des blancs narcisses sur les eaux ; Les treilles sans couronnes Ont perdu leurs oiseaux, Et les grèves n’ont plus que râles monotones. 51