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N’est-il pas des jardins là-haut, plus beaux encore Que ceux où nous chantions toutes deux autrefois, Où dans tes yeux luira l’aurore, Où me consolera ta voix ? Quand l’implacable hiver qui par les forêts pleure, Flétrira pour jamais l’ultime floraison, Et qu’au clocher sonnera l’heure De retourner à la maison, Ne m’attendras-tu pas sous les divines treilles, Près des sources d’eau vive, au lumineux séjour Dont les anges sont les abeilles Et le roi, l’immortel Amour ? — 45