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suivre à la lettre les préceptes littéraires quand on déclame en vers contre les méchans poëtes, les mauvais dîners et les sots prédicateurs ; mais le poëte politique qui attaque un pouvoir ombrageux redoute plus les réquisitoires que les arrêts du Parnasse, et il court souvent le risque d’oublier les seconds en voulant se soustraire aux premiers par des détours adroits. Au reste, nous nous soumettons au jugement de ces censeurs éclairés qui ont encouragé nos pas dans une carrière épineuse, et qui, depuis, nous ont donné tant de preuves de bienveillance.