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lité de femme. Quelle que soit ta réputation, tu seras plus justement célèbre pour cette soumission aux vœux d’un père, aux goûts d’un époux, que par la manière dont tu remplis ta part dans cette érudite association. Reçois ici le premier hommage peut-être qu’on t’ait présenté dans ce genre, et puisse-t-il te consoler de quelques critiques, comme il doit t’absoudre à jamais de tout reproche de prétention ou de vaine gloire !

DALET (la comtesse de), fille du comte de Bussy Rabutin, morte vers la fin du xviie siècle, est mise au nombre de celles qui firent, par leur esprit, l’ornement de la cour de Louis XIV. Le peu de poésies qui reste d’elle ne donne cependant pas une grande idée de ses talens, à en juger par la pièce suivante, intitulée : la Calomnie confondue.

La Calomnie un jour s’applaudissait
D’avoir osé diffame l’Innocence.
Comme le bruit partout s’en répandait,
La vérité prit part à cette offense :
A l’accusée elle promit vengeance
Et la fit bientôt éclater
Sans faire aucune violence ;
Car, pour chacun désabuser,
L’accusée ayant pris le parti du silence,
La Vérité n’eut qu’à parler.

DALIBARD ( Françoise-Thérèse Aumerle de Saint Phalier), morte à Paris, sa patrie, le 3 juin 1757, a publié des Lettres historiques et un roman intitulé les Caprices du sort, le Porte-feuille rendu, Paris, 1749, en 2 parties in-12 ; Recueil de poésies, Amsterdam, 1751, in-12 ; et la comédie de la Rivale confidente, jouée sans succès sur le théâtre italien, le 12 décembre 1752.

DAMARIS, Athénienne d’un rang distingué, entendit saint Paul prononçant devant l’Areopage un discours