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oroico, nous sommes ; péico, vous êtes ; aurahéoico, ils sont.

Le temps imparfait, c’est-à-dire, qui n’est point encore accompli, parce qu’on peut être encore ce qu’on était alors, est désigné par aquoémé, qui signifie en ce temps-là. Aico aquoémé, j’étais alors ; ereico aquoémé, tu étais alors ; oico aquoémé, il était alors. Pluriel, oroico aquoémé, nous étions alors ; peico aquoémé, vous étiez alors ; aurahéoico aquoémé, ils étaient alors.

Temps parfaitement passé. On reprend le verbe oico, auquel on ajoute l’adverbe aquoémené, qui signifie temps jadis, temps accompli. Exemple dans un autre verbe : assa voussou gatou aquoé-mené, je l’ai aimé en ce temps-là.

Le futur d’aïco, je suis, est aïco iren, je serai ; c’est-à-dire qu’iren marque l’avenir, et qu’on ne fait que le répéter à chaque personne du verbe, et dans les deux nombres.

À l’impératif, oico, sois ; toico, qu’il soit ; oroico, que nous soyons ; tapoico, que vous soyez ; aurahétoico, qu’ils soient. Si l’on commande pour le présent, on ajoute taugo, qui signifie à l’instant.

L’optatif, aïco momen, que je serais volontiers ! et le reste en continuant d’ajouter momen.

Le participe, ré coruré, étant. Mais il ne peut guère être entendu seul ; on y ajoute les pronoms singuliers ou pluriels.